Mixage/Mastering

Mixage

Après l’enregistrement, une première phase essentielle a lieu : le mixage. Il permet de créer dans un premier temps une première homogénéité, puis une réelle identité au morceau dans un second temps.

Il s’effectue en plusieurs étapes :

  • le nettoyage des pistes : il s’agit de couper toutes les phases ou bouts d’enregistrement superflus
  • l’équilibrage des voix, par compression ou manuellement, doit permettre à chaque syllabe de ressortir nettement.
  • le replaçage des voix, que ce soit en attaque ou en fin de mesure, même si l’enregistrement est réussi, il faut souvent recaler même très légèrement les voix pour une meilleure fluidité de l’ensemble
  • création d’une piste parrallèle pour bien faire ressortir les voix
  • une phase d’équalizer ensuite permet l’equilbre entre les basses et les aigus
  • ajout de reverb pour donner un peu de profondeur à la voix et qu’elle puisse se fondre encore mieux dans l’instru
  • et enfin, un travail sur les pans (droite-gauche) permet de donner de l’amplitude aux backs, aux bruits d’ambiance, ainsi que d’optimiser le côte collectif du refrain. Un petit ajout de delay peut également enrichir les fins de refrain avec un petit écho en fondu…

Ce premier travail de mixage prend généralement entre 3 et 4h en fonction de la qualité de l’enregistrement.

« Apollune » feat Doudouch’ka (prod Bob Cobain)

Mastering

Le travail de mastering est également une phase essentielle. Il donne d’une part une homogénéité finale au morceau et permet surtout d’avoir une bonne qualité d’écoute, peu importe le support (casque, enceintes, écouteurs, voiture) en équilibrant notamment les basses par les équalizers, et une nouvelle profondeur par la reverb. Il peut permettre aussi de bien mettre les voix en avant, ce qui est primordial dans un morceau rap/slam.

Le travail de mastering est un travail de peintre. Il donne vraiment la coloration du morceau en fonction de son style et de son identité. Cela demande des qualités d’oreille et de maitrise technique digne d’un ingénieur du son, et beaucoup d’expérience.

« Souvent pour s’amuser, les hommes d’influence
Prennent des ministres castrés, médusés, des maires
Qui suivent, insolents compagnons d’opulence
La politique glissant sur des gouffres amers »

Pour cela, Onizu-k se fait former et aider par Bob Cobain, figure incontournable du hip/hop pictave, plus de 25 ans d’expérience, qui a notament fait des sons pour les Svinkels ou Jéremy-B.

« De la pierre au diamant » produit par Bob Cobain