Battles de compliments

Mis en avant

Le slam peut être propice au jeu et à la joute oratoire.

La mode est un peu au conflit et au clash. Les mots et la poésie peuvent transformer ces énergies là. Depuis 2015, Onizu-k propose un module de 2h pour créer des battles de compliments, à partir d’une pédagogie vivante, qui permettent aux jeunes de sortir un peu de leurs représentations classiques, et de se faire du bien avec les mots !!!

Onizu-k, en binôme avec sa compagne professeur de français et de théâtre, a mis au point une technique d’atelier originale permettant à tout le monde de s’y mettre rapidement à l’aide de mots, de concepts et d’idées communes. Les élèves forment des duos ou des trios en fonction de leurs affinités et travaillent leurs compliments séparés les uns des autres pour garder la surprise à la fin.

« Tu es une reine au proéminent dard
J’en ai vu tant que pour un rien on endort
La poésie pour toi n’est pas qu’un étendard
Si on la brade, tu te braques comme un toréador
Prête pour la mise à mort mi amor »

A partir de ces deux premières heures, on peut bien sur faire évoluer les premières punchlines pour en faire une petite représentation moins intime et plus spectaculaire !!!

Onizu-k en battle de compliments

Méthode

Onizu-k peut intervenir pour venir travailler avec des techniques de jeux et d’exercices collectifs ou individuels en fonction des besoins sur différents points du processus d’éloquence que l’on peut classer en trois catégories distinctes: le corps, le texte et la voix.

Travail sur le corps

Posture

Passer sur scène pour venir faire un discours, c’est présenter son corps à un public. Le corps est la première chose qui parle à l’auditoire même. Savoir poser son corps, poser son regard, c’est aussi permettre à sa voix de pouvoir s’exprimer plus librement.

Onizu-k passe par des étapes successives avec des jeux en groupe, en cercle, en duels pour amener petit à petit à accepter les regards et finalement s’y confronter: corps droit, tête haute et regard captivant !!!

Déplacements

L’éloquence ne nécessite pas spécialement une mise en scène trop complexe. Il ne faut cependant pas rester immobile pour plusieurs raisons évidentes. Se déplacer permet déjà dans un premier temps de libérer son stress et de prendre le contrôle de l’espace (audience comprise), et dans un deuxième temps, il permet aussi de captiver l’assistance, de la stimuler, de ne pas la rendre passive dans son écoute. On suivra plus facilement quelqu’un que l’on suit aussi du regard…

Il faut trouver une fluidité dans ses déplacements, un rythme naturel. Surjouer est un danger à éviter. A chacun son rythme, à chacun son corps, à chacun sa manière de coordonner sa voix, ses déplacements et son regard…

Gestuelle

Le corps a son langage. Sans même entendre une personne, on pourrait presque savoir ce qu’elle nous dit. Il est donc primordial que le corps nous parle en même temps que la voix. Nul besoin de signifiants ou te trop en faire pour cela… Onizu-k propose des jeux pour libérer progressivement son amplitude et sa fluidité. Il cerne les gestes intempestifs, ceux à éviter et encourage les marqueurs positifs de chaque élève, ceux sur lesquels ils peuvent s’appuyer.

La voix et le corps sont amenés à se coordonner naturellement. Cela ne sert à rien de trop en faire, de trop mouliner dans le vide… Le corps viendra appuyer les mots par des gestes parfois discrets, parfois amples mais toujours précis…

« Même salie, calcinée , au dessus de vos têtes 
Je resterai fièrement tel un démon moqueur
En pleine tempête je serai ce poète 
Qui trouble votre regard et vous serre le cœur »


Travail sur le texte

Que ce soit des jeux pour délier voir débloquer le stylo, des outils pour mettre en forme les mots ou des perspectives pour structurer un texte à partir de mots-clés, Onizu-k peut intervenir aussi bien en amont, tout au long ou à la fin de l’écriture d’un discours d’éloquence:

Structuration

Un plaidoyer d’éloquence n’est pas qu’une suite d’éléments argumentatifs. Souvent les jeunes ont d’ailleurs du mal à transformer des mots ou des idées en arguments. Nous reviendrons dans le chapitre suivant sur l’importance de l’introduction et de la conclusion pour marquer les esprits.

Onizu-k propose des jeux d’écriture pour arriver à transformer de simples mots en phrases, et comment faire de ces phrases des paragraphes. Une phase d’oralisation et d’échanges collectifs permet de noter des idées, et ces idées servent ensuite à structurer différentes parties.

L’éloquence amène à penser contre soi aussi. Onizu-k pousse les jeunes à prendre d’autres points de vue que le leur, un œil externe qui permet de se nourrir de nouvelles idées.

Il faut plus globalement maitriser le rythme de son texte, ne jamais trop alourdir avec des phrases longues, donner des exemples qui réveillent l’auditoire, trouver de l’émotion et bien amener sa chute…

Onizu-k suit pour cela les éléments classiques des discours d’éloquence:

  • Exorde = la manière de capter son auditoire.
  • Narration = explication des faits soutenant sa position.
  • Confirmation = soutenir sa position.
  • Réfutation = anticipation des contres arguments.
  • Péroraison = phrases courtes qui accrochent

Accroche et chute

L’exorde lors de l’introduction est une étape primordiale dans un concours d’éloquence, tout comme dans un slam d’ailleurs. Il faut savoir captiver le public dès les 20 premières secondes (et ne plus le lâcher ensuite). Onizu-k met en oeuvre cette recommandation depuis 20 ans désormais dans son écriture et saura mettre les jeunes orateurs sur la bonne voie, par l’échange et en suggérant toujours sans jamais choisir à la place de l’élève.

Tout aussi importante est la chute, la conclusion du discours. Il faut savoir ouvrir des perspectives, s’engager, aller chercher une émotion particulière. Se démarquer permet de laisser un souvenir particulier auprès du jury et cela fait souvent la différence lors des délibérations finales…

Emotion

Stimuler un public, c’est bien sur savoir stimuler leur intellect, mais c’est également savoir le faire vibrer et créer du lien avec lui. Savoir le faire rire, sourire, le surprendre, l’inquiéter ou savoir l’émouvoir à des moments opportuns peut relancer l’écoute d’un propos ou tout simplement le rendre captivant.

Personnifier son texte en mettant en situation des parties prenantes du sujet, introduire des citations, poser un quatrain bien ciselé plein d’à-propos ou de poésie ou se servir de l’absurde par l’exemple pour soutenir sa position ou en dénoncer une autre peuvent être des moyens bien efficaces pour toucher son objectif.

« Précieu.s.es les ridicules »


Travail sur la voix

La voix est l’outil de l’artisan de l’oralité et il existe différentes techniques permettant de bien la façonner, de bien la mettre en valeur.

Clarté

Onizu-k a des jeux et des exercices pour prendre conscience de sa voix. C’est important dans un premier temps de bien la ressentir pour pouvoir bien la sortir. Bien la poser et bien la projeter ensuite. Comme pour chanter ou pour le théâtre, il faut savoir gérer sa respiration, le volume et bien sur la clarté de sa voix. Cela passe par l’articulation bien sur mais aussi par le souffle et par le corps. Et bien sur par la gestion du stress…

Prendre conscience de tous ces aspects permettra à la voix d’être l’instrument des mots et des émotions qu’ils suscitent et renforcera l’impact du discours.

Rythme et silences

Un des dangers sous estimés lors d’un discours d’éloquence est de trop remplir l’espace de gestes ou de mots. Il est impératif de savoir faire respirer un texte, de maitriser son rythme et ses silences. Il ne faut surtout pas tomber dans une déclamation monocorde qui ne permettra pas de refaire sortir les arguments importants. Ou inversement dans un rythme trop fouillis qui gommerait les nuances.

Onizu-k vous permettra de trouver le juste équilibre pour mettre votre prestation dans les meilleures dispositions.

Variations

Il faut savoir donc mettre des variations dans sa voix autant que dans son rythme de déclamation. Appuyer sur des mots, accélérer des phrases, laisser un silence pour bien marquer une image ou un argument ou un exemple.

La voix permettra de marquer des nuances et de refaire sortir des émotions.

Expérience

En tant que coach

  • Une enseignante du centre pénitencier de St Martin de Ré a fait appel à Onizu-k en 2019 pour un projet qui fait échanger des plaidoiries entre des prisonniers de différents établissements, mais aussi avec des étudiants de La Rochelle.
  • Pendant deux ans, il a encadré chaque année 5 jeunes pour le concours organisé conjointement par l’UNICEF et Sciences-PO Poitiers.
  • Pour le collège Gérard Philippe de Niort, avec leur professeur d’éducation musicale, Onizu-k a aidé à créer des plaidoiries slamées et musicales
  • Il a également participé à un projet pour LP2I de Jaunay-Clan en 2023 en menant des ateliers d’éloquence, en faisant le Jury, ainsi qu’en faisant une démonstration autour de la thématique « Vivons nous tous dans le même monde? ».
  • En 2024, le lycée a refait appel à lui pour créer des bandes sonores et un morceau de rap autour du thème « Les nouveaux droits du futur »
  • Au collège de Montemboeuf (16) en 2022, Onizu-k a organisé une rencontre autour de plaidoiries slamées où deux classes s’affrontaient sur 5 questions différentes concernant les adolescents genre « L’ado est-il le meilleur âge de la vie? » Une classe devait répondre oui, une autre non.
  • En 2024, il a coaché les jeunes de 3èmes du collège Jules Verne de Poitiers autour du thème « Ce sera mieux demain? ». Ils ont obtenu les 3 premières places du concours d’Eloquence réunissant les quatre établissements du réseau REP de la Vienne.
  • Etc…
Rap des lycéens du LP2I sur « Les droits du futur »

En tant que jury

  • Onizu-k fait le jury pour les lycéens de Grand Poitiers participant au concours d’Eloquence de la délégation Unicef86 en partenariat avec Sciences-Po Poitiers.
  • En 2022, Onizu-k a été jury du concours d’éloquence Expose organisé par le RADSI pour la demi-finale de l’académie de Poitiers.
  • En 2023, au lycée LP2I de Jaunay-Marigny, avec la ligue des Droits de l’Homme et quelques avocats du barreau de Poitiers, Onizu-k a été juge du concours sur le thème « Vivons-nous tous dans le même monde? »

En tant que performeur

  • Onizu-k a participé à la deuxième édition de battle de compliments « Ta mère la mieux » à Bordeaux en 2019
  • Performance pour la demi-finale Expose à Poitiers en 2022
  • Performance pour le concours du LP2I en 2023
  • Performances diverse dans des établissements où Onizu-k est intervenu
Texte d’Eloquence d’Onizu-k pour le LP2I de Jaunay-Marigny

Vivons-nous tous dans le même monde ?
Trop facile
Pour faire le tour de cette question, Commençons par faire le tour de cette planète…
Ah attention attention
Que me dit-on de l’oreillette ?« Un sondage IFOP de janvier 2023 nous informe qu’un jeune sur six de 11 à 24 ans Pense qu’on nous ment et que la terre est plate »
What’s the fuck ? Ils sont trop cons ces ricains
– Quoi ? Il parle des jeunes français comme des jeunes pictaviens

Waow…. pas simple la question en fait…Donc le monde notre planète…
C’est un endroit sphérique
Où l’on voit chaque jour quand on a des yeux
Ce moment féerique
Franchement, on a jamais fait mieux
Un coucher ou un lever d’une brillante sphère….
Observables depuis les deux hémisphères

« Elle ne sentit pas lui courir sous la plume
De ces grands souffles fous qu’on a dans le sommeil,
Pour aller voir la nuit comment le ciel s’allume
Et mourir au matin sur le cœur du soleil. »
Écrivait Jean Richepin, à propos de nuits blanches
Que vous devez être nombreux à connaître ici
Mais combien êtes vous à profiter en silence
De ce moment si commun, quand cette nuit torride nous fuit ?

Parait-il que de touts petits écrans imbéciles
Voudrait que l’on doute des plus grandes évidences
Que ceux qui nous ont précédé vivaient dans des limbes stériles
Aujourd’hui, c’est sur, tout est plus vrai… La preuve tout le monde danse

Sur tik tok, sur youtube, dans la pub
En journée, tu cliques trop, on t’entube
En soirée, trop d’écrans, sans boire trop, tu titubes
Algorithme tu danses sur toutes nos habitudes
Profil enregistré pour plus de servitude

Partout les mêmes pièges
Partout les mêmes modes
Partout moins de neige
Partout des milliards de cellules et des milliards de codes

Vivons-nous tous dans le même monde ?A l’ère du virtuel et d’internet à chaque seconde
Qui est ce nous ? Qui sommes-nous ? Tous la tête baissée là, cous offerts comme si nous étions à genoux
Quel est ce nous, quel est ce tous.t.e.s que l’on déforme ?
Bien trop d’égo, de démagos et de vitesse font tousser l’Homme
Plus on inclut, plus on précise et plus l’on sème de doutes
Plus on délie, plus on s’éloigne, plus c’est chacun sa propre route
Les GPS te contrôlent, ya plus personne qui se perd
Pour faire du tous, faut du commun, moi j’observe qu’on se sépare
Faire sa ptite vie dans son ptit coin, ouais franchement c’est super
A l’arrivée, chacun s’égare. L’humain n’prend pas d’ nouveau départ

Mourrons-nous (au présent) chacun dans les métamondes ?Serait peut être une question plus d’actualité
Vu qu’autour le réel s’effondre
Et qu’on invente d’autres vérités
Des réalités parallèles sans aucun homme, sans aucune femme
Où la couleur est essentielle, où les pixels brillent comme des flammes
Où bien caché derrière des masques, des pseudos genres, des avatars
On peut insulter tout le monde pour une ptite nuance de sale bâtard

« NOUS » ne vit plus, c’est un changement philosophique
Le « qui sommes-nous ? » est devenu un « qui suis-je ? »
Comme si les pôles s’inversaient, que les voleurs devenaient flics
En même temps, vu l’actu ce serait presque logique
Moi perso ça me donne grave le vertige

C’est pas que c’était mieux avant, le monde des femhoms n’est pas différent
A chaque époque ses Nostradamus, ses peurs de grand remplacement
Perso, niveau fin du monde, en moins de 50 ans
J’ai déjà survécu à, à peu près hummm ?, 10 futures cataclysmes évidents

Vivons-nous tous dans le même monde de la peur permanente ?
Trop de notifs, d’avis nocifs, de faux docus, de chaînes d’infos éprouvantes
Comme si l’on était poursuivi par un autre monde d’épouvante
Strangers things une métaphore, tu peux m’appeler Eleven attaquant CNews la démente

Honnêtement moi c’est une autre question qui me hante
Vivons-nous ?Avant même de survivre, avant l’premier cœur qui chavire
A t’on appris à être libre avant qu’l’Apocalypse arrive
A nager hors des navires, de morales bêtes qui nous enivre
Et plus que d’chercher à s’enfuir, simplement se souvenir et revenir
Vivons-nous tous dans le même monde ?La réponse est si simple quand on l’est soi-même
J’suis ton égal, ton pareil, ya pas besoin de théorème
Ce monde nous est commun et la nature est un poème
Que l’on maltraite de nos mains, ainsi est fait le système

Et si je te vois en nous, c’est que je te fais de la place
Et si nous ne voit pas eux, c’est que nous nous faisons face
Je nous regarde dans ce miroir, nous qui vivons dans ce même monde
Franchement on est pas si mal et notre union est si féconde
(un peu trop d’ailleurs peut être mais c’est un autre sujet….)

Battle de compliments

Le slam peut être propice au jeu et à la joute oratoire.

La mode est un peu au conflit et au clash. Les mots et la poésie peuvent transformer ces énergies là. Depuis 2015, Onizu-k propose un module de 2h pour créer des battles de compliments, à partir d’une pédagogie vivante, qui permettent aux jeunes de sortir un peu de leurs représentations classiques, et de se faire du bien avec les mots !!!

Onizu-k, en binôme avec sa compagne professeur de français et de théâtre, a mis au point une technique d’atelier originale permettant à tout le monde de s’y mettre rapidement à l’aide de mots, de concepts et d’idées communes. Les élèves forment des duos ou des trios en fonction de leurs affinités et travaillent leurs compliments séparés les uns des autres pour garder la surprise à la fin…

« C’est une espèce qui croit au conditionnel
Il parait qu’il parait que tout est sensationnel
 Ça se pourrait devient une preuve, un argument
Cette dérive se propage sur tous les continents »

A partir de ces deux premières heures, on peut bien sur faire évoluer les premières punchlines pour en faire une petite représentation moins intime et plus spectaculaire !!!

Onizu-k en battle de compliments à Bordeaux

Poèmes en rap d’un autre siècle (2022)

En 2022, Onizu-k sort son 3ème album « Poèmes en rap d’un autre siècle », en hommage aux nombreux poètes qui inspirent sa plume et sa pensée depuis de nombreuses années.

Du plus ancien, François Villon du XVème siècle au plus récent de Michel Houellebecq en 1996, ces 12 titres originaux se veulent être une tribune à la voix des glorieux anciens qui n’avaient rien à envier dans leurs visions du monde et de l’humanité, leurs révoltes et leur engagement aux modernes…

« Tirade des non! Merci » Texte d’Edmond Rostand de 1897

Enregistré en home-studio, mixé et masterisé par ses soins, Onizu-k s’est à nouveau inspiré des instrus de Chess pour produire ses interprétations rap. Venez faire le curieux pour découvrir des textes de Jehan-Rictus, Rostand, Baudelaire, Apollinaire, Houellebecq, Rimbaud, La Fare, Panard, Richepin, Nougaro, Hugo et Villon.

Cliquez sur ce lien pour découvrir l’album.

Livre d’or

Vous trouverez en cliquant sur ce lien le témoignage de différents enseignants et éducateurs sur les ateliers slam/rap/éloquence menés par Onizu-k:

Les avis des professeurs et éducateurs sur les ateliers d’Onizu-k

« Les bouteilles sont en plastique, les canettes sont fortes
Le taux d’éthanol importe bien plus que les grands crus
Ils prennent ce qu’ils peuvent porter en passant la porte
La plupart partent à pied quand ils retournent à la rue »

« La Piste aux étoilés »

Youtube d’Onizu-k

Sur cette chaîne, vous trouverez :

Chaine Youtube d’Onizu-k

  • les morceaux des albums « Un monde à l’amer » et « Pister les étoiles »
La fuite des cerveaux de l’album « Un monde à l’amer »
  • Des morceaux originaux
Clip avec Lise L « Ton regard »
  • Des extraits de « Poèmes en rap d’un autre siècle »
Poèmes d’un autre siècle: « Le sens du combat » de Houellebecq

Pister les étoiles… (2021)

Pochette de l’album

Presque entièrement produit en Home Studio , il contient 12 titres originaux sur des instrus de Chess et vous emmènera sur différentes pistes du monde d’aujourd’hui et de demain….  

« Cinq nuances de 5G »

Vous pourrez suivre la piste noire d’un « Vinyle » aussi envoutant qu’inquiétant, celle d’un manifeste pacifiste à l’influence Brassensienne (« Mourir pour se vider »), l’enquête archéologique d’ « Oh les boules boulevard »,  « La piste des étoilés » du cirque médiatique, observer des bouts d’univers plus personnels aussi (« Astérisme » feat Doudouch’ka  et Romane en backs« Pister les étoiles » ou sur « Au sein de l’éclipse ») ou bien aller à contre courant en suivant « Pistautoclash » …. Vous pouvez aussi préférez vous faire attacher par le maître de la 5G sur « Cinq nuances de 5G » , vous mettre à la table des faussaires de l’actualité avec « Les Nostradamus » ou nous suivre sur les chemins trompeurs du succès et de la postérité virtuelle sur « Miroirs de la renommée » feat Harmo, en espérant que pour terminer que vous ne sortirez pas de la piste comme ceux dont « Le mauvais flair paie ».

Vous pouvez vous le procurer en CD ou MP3 en envoyant un mail à slahamael@yahoo.fr

Slam interscolaire

Chaque année, Onizuka organise un slam interscolaire rassemblant une plusieurs établissements du secondaire de la région Poitou-Charentes, désormais Nouvelle-Aquitaine.

La première édition a eu lieu en Charente en 2013, tout comme la dernière en 2022 qui a eu lieu à Montemboeuf et qui a rassemblé huit classes de quatre collèges différents…

Entre temps des éditions ont eu lieu à la Maison des Projets de Buxerolles (86) et rassemblent plus de 250 slameurs en herbe. D’abord sous la forme d’un tournoi où chaque établissement envoyait une équipe de 3, le slam interscolaire a évolué sous la forme d’une rencontre avec différents types de slam, mettant l’accent sur les slams collectifs pour que le plus d’élèves possibles puissent avoir une expérience scénique.

« Mourir pour se vider »

Chaque classe bénéficie entre 8h et 16h d’ateliers pour y participer, souvent appuyées par la DRAC qui soutient le projet.

« Abracadabra tout le monde devient muet
Moi je baisse les bras et j’arrête de me remuer
Sans bouclier, chevalier, mes mots valent-ils leurs offenses
Ces barbares sont fous à lier, je vous mendie du silence »

Le jour de la rencontre, une ambiance de stade de foot entre les textes se superpose à un silence d’or pendant que les slameurs posent leurs slams sur scène. Tout simplement magique !!!

Serez vous les prochains à y participer?

SLAM intercollège de Charente 2013

Concours d’éloquence

Le succès du film documentaire « A voix haute » en 2016 a multiplié le nombre de concours d’éloquence dans la France entière.

Un sujet, une réponse obligatoire à donner et entre 5 et 10 minutes de plaidoirie pour convaincre l’auditoire. Pour cela, on fait appel à des rhétoriciens, des avocats, des acteurs mais aussi des slameurs pour amener une certaine expérience du mot et de l’oralité.

« Les Nostradamus »

Une enseignante du centre pénitencier de St Martin de Ré a fait appel à Onizu-k en 2019 pour un projet qui fait échanger des plaidoiries entre des prisonniers de différents établissements, mais aussi avec des étudiants de La Rochelle.

Depuis 2020, Onizu-k fait le coach et le jury pour les lycéens de Grand Poitiers participant au concours d’Eloquence de la délégation Unicef86 en partenariat avec Sciences-Po Poitiers.

En 2022, Onizu-k a été jury du concours d’éloquence Expose organisé par le RADSI pour la demi-finale de l’académie de Poitiers.

Il a également participé à un projet pour LP2I de Jaunay-Clan en 2023 en menant des ateliers d’éloquence, en faisant le Jury, ainsi qu’en faisant une démonstration autour de la thématique « Vivons nous tous dans le même monde? ». Le projet est renouvelé en 2024 en partenariat avec la Ligue des droits de l’Homme autour de la thématique des  » 10 nouveaux droits pour le futur »

En attendant de prochains projets…. A suivre…

« Tu peux me faire confiance, tu es sécurisé
Esquisse un sourire, je suis là pour te filmer
Ton charmant visage, je l’ai numérisé
Il est vraiment unique, merci de me le confier… »

Bande annonce « A voix haute »

Concours d’écriture

« C’est vrai qu’en tant que poète souvent je regarde le ciel
Les images d’Epinal ne sont pas toutes superficielles
Toujours l’épine à l’œil, des larmes à retenir
Si je joue les pinailleurs, c’est que je ne sais pas les contenir »

« A table » feat Kami, Mafalda, Doudouch’ka, Esil, Marie-Ciseaux et Alice
  • On peut faire appel à Onizuka pour des projets particuliers comme les concours d’écriture. Il en est un en particulier que s’est approprié le mouvement slam: celui de « Dis moi dix mots ». Le principe est assez simple: 10 mots sont communs à la France entière qui s’amuse à écrire dessus. Onizuka a été dans des écoles primaires, des centres socioculturels et des centres pénitenciers pour faire participer des poètes en herbe à ce concours.

Texte d’Onizuka de 2011 pour ce concours

  • Onizuka développe dans ses ateliers de plus en plus de battles de compliments. La mode est beaucoup au clash de nos jours. L’idée est de garder ce modèle d’affrontement mais de s’en servir pour positiver et complimenter la personne en face de soi. Depuis 2016 qu’il le pratique avec certains groupes, ça donne de supers résultats et Onizuka compte bien approfondir ce sujet là.

Enregistrement rap et spoken-word

Une finalité possible pour les ateliers d’écriture est de mettre des textes en rythme et en musique. Il existe de nombreuses instrus libres de droit sur lesquelles les jeunes peuvent s’exercer pour donner une autre dimension à leurs écrits.

Savoir poser ses mots au bon moment, garder le rythme, une bonne articulation, c’est le prétexte à travailler en jouant sur d’autres aspects de l’oralité et les jeunes aiment bien à la fin avoir un morceau enregistré bien à eux !!

Onizuka propose désormais depuis 2020 de créer, d’enregistrer, de mixer et de masteriser des morceaux rap, slam ou spoken/word en venant sur place avec son propre matériel.

« Apolline, premiers sourires, tu me fends le cœur de tes yeux tendres
Des collines, montagnes russes, petits papillons dans le ventre
Des millions près de l’utérus, toi seule a su le fendre
Comme si la vie prenait son sens et qu’on avait fait que t’attendre »

Rap du centre d’animation Maurice Caillon de Parthenay (8-14ans)

Structures pour lesquelles Onizu-k a enregistré des morceaux:

  • MFR de Gençay (86)
  • Centre d’animation Vendeuvre du Poitou (86)
  • Secteur jeune de Montamisé (86)
  • Collège de Montemboeuf (16)
  • Lycée La Ferrière de La Roche-Rigault (86)
  • Lycée Chauvet de Loudun (86)
  • Lycée Palissy de Saintes (17)
  • Collège de Sauzé-Vaussay (79)
  • Lycée Horticole Chaussac de Niort (79)
  • Collège Jean Zay de Niort (79)
  • Résidence Pass’haj de Thouars (79)
  • Collège de Descartes (37)
  • CLIS de St Gatien à Joué-les Tours (37)
  • GEM de Châtellerault (86)
  • Lycée Notre Dame La Riche de Tours (37)
  • Collège de Champs/Marne (94)
  • LP2I de Jaunay-Marigny (86)
  • Lycée de St Maixent (79)
  • Ecole d’Exireuil (79)
  • Segpa de Félix Gaillard à Cognac (16)
  • Segpa de Barbezieux (16)
  • IME de Confolens (16)
  • CAC des Couronneries à Poitiers (86)
  • IRTS de Poitiers (86)
  • Cordées de la Réussite de Roumazières (16)
Rap produit par Onizuka pour la résidence Pass’Haj de Thouars

Spectacle Prix du roman contemporain

Voilà le déroulé du spectacle fait sur la scène du TAP à l’occasion de la remise du prix jeunesse du roman contemporain en juin 2018 par les collégiens de Lussac Les Chateaux (86) pour le livre « Dans la Forêt de Hokkaido » par Eric Pessan

Dans la forêt d’Hokkaïdo

1 Les cauchemars

3 Douches : les élèves forment 3 tas sur le sol sous les douches. Ceux qui parlent se réveillent dans leur lit, dans un tremblement et confient leurs cauchemars au public , puis se rallongent.

Emma M1

Je suis dans un immense et sombre couloir

Soudain je vois une porte mais toujours dans le noir

Je l’ouvre, cours mais quelqu’un me poursuit

En manque d’air, je me réveille dans un sombre cri.

Simon M2

J’étais dans mon coin de mur

Avec tout plein d’araignées

Des petites, des grandes, en origami

Ou réalistes, il y en avait partout.

Elles venaient d’un parc d’attraction

Et je me pisse dessus car c’ est terrifiant

Faustine M3

Je me promenais dans les champs de mes voisins

J’appelais mon chien,

Il ne me répondait pas.

Mon chien était mort.

Mathias M1

Une personne me courait après, elle me rattrapait

Petit à petit car je ne comptais pas assez vite

Mes petites billes, et si je me stoppais elle me choperait

Pour me trucider ou me découper en frite

Maryna M2

je me réveille le matin, personne dans la maison

dans la rue, le village désert

me retrouver seul sur cette planète

et ne plus voir les personnes qui me sont chères

Marion M3

je suis en haut d’un immeuble et je saute sans rien, ce qui fait que j’ai l’impression de tomber en continu.

Je suis chez moi, dans ma chambre, quand j’ouvre ma fenêtre, il y a de nombreux serpents. Ils ont tué les personnes que j’aime.

Lumière tamisée Carla se lève lentement  joue lentement le texte comme s’il y avait une pause au milieu de chaque phrase. Ralentir, articule et choisit de placer un effet sur certains mots du texte.

Texte 1 : Carla  M1

J’entends le murmure du chant des oiseaux au loin

le vent sifflant entre les branches des sapins

mais surtout je n’entends plus les bruits de la route

juste moi et mes pas bruyants sous un ciel d’août

Je suis perdue en plein milieu de la forêt

j’avance lentement sans savoir où je vais

chaque minute me paraît être une heure

je suis comme prisonnier seul dans mon malheur

je sens l’odeur de la pluie et des champignons

celles des fleurs où sont posées les papillons

je ressens les froides gouttes tombant des arbres

tombant sur ma nuque, me giflant comme des sabres.

La peur m’envahit et mes jambes s’engourdissent

et cette sensation de voir les arbres qui grandissent

petit à petit je me sens tomber à terre

mais je dois avancer, trouver un nouvel air

Suis-je perdu suis-je abandonné

Plus je crie plus je sens que je m’étouffe

Qu’ais je donc à me faire pardonner

Je lâche mon désespoir dans un dernier souffle

TOUS CRI / NOIR tout le monde sort rapidement (max 20 sec)

Texte 2 : Simon et Louis M2 +M3

En quelques instants nous nous réveillons

Nous sommes tous lovés dans notre lit

Au plus profond de nos rêves nous crions

Mais nous nous demandons pourquoi ce cri

Mesdames messieurs avons-nous crié ?

Si oui, avons-nous alerté quelqu’un ?

Si non, devons-nous nous faire soigner ?

Car notre tête fait un mal de chien

Nous nous levons, nous ouvrons les volets

Nous nous regardons dans notre miroir

Et nous voyons l’enfant dans le reflet

Nous avons vraiment du mal à y croire

Nous ouvrons la porte et nous replongeons

Dans cette forêt qui est très étrange

Dans ce grand monde inconnu, nous errons

En recherchant notre gardien, notre ange.

NOIR

Robin : Alerte flash info fait divers Japonais Pleine lumière et jingle    M4

Lumière tamisée couleur Japon (rouge)

Attention, penser à placer deux micros à Jardin et Cour.

Texte 3 : Nora et Anne-Claire M2+M3

Alternance des 2 voix (1/quatrain) Lent, posé

Le faux silence de la forêt composé de mille bruits

des messages secrets que la nature s’adresse à elle-même

l’odeur humide des pins et des buis

cet univers libre et bohème

les jeux des lumières crées par les feuilles

légèrement bousculées par la brise

où l’on n’entend que par l’œil

ne respectant aucune balise.

Le doux chant des oiseaux,

et les grands arbres centenaires

la nuance mezzo piano

créant ce monde imaginaire

ce tapis de mousse si doux

mais ces ronces qui griffent

avec tous ces cailloux

si maniaco-dépressifs

Le craquement des branches mortes

tombées au sol

sont laissées à demi mortes

comme quelqu’un sans boussole.

Posent la tête sur l’épaule de l’autre.

Texte 4 : Emma et Jezila M2+M3

Lumière rouge

Emma entre en fouillant, prend le micro d’Anne-Claire et Jezila, celui de Norah. Attention : rythmer.

Je m’enfonce dans la forêt, je marche, cours, trébuche, me relève. J’ai une impression inconsciente d’avoir une voix dans ma tête qui me dit où aller. Je l’écoute, la prend en compte, puis la suit. Je continue de m’enfoncer dans la forêt qui me paraît de plus en plus floue, mes jambes me lâchent, la fin et la soif me consument. Je me relève grâce à cette voix qui me guide. J’ai l’intuition qu’il faut aller à droite, des branches m’arrachent et me retiennent, la voix me dit de continuer, je n’entends plus qu’elle et fait abstraction de tout autour de moi. Plus je m’enfonce et plus un bruit se hisse dans ma tête, c’est inévitable, une masse s’effaçant dans le vide. Miracle ! De l’eau !! Un robinet ! Je cours avant que le sol ne s’efface sous mes pieds, je l’atteins enfin, ce trésor qui me semblait impossible à trouver. La voix me dit « STOP » ! Elle me retient comme si sa vie en dépendait, mais je tire, et je tire encore. Je veux boire. Je dois boire. Je m’arrache à cette voix qui m’emprisonne, et me noie dans cette eau qui me semble pure et si sèche à la fois. Je stoppe cette richesse pour me rendre dans cette bâtisse qui me semble si lugubre. Il fait noir, je ne vois rien, recouvert de toiles d’araignées je tente de trouver, je touche alors ce qui me semble être un compteur. Je soulève une manette et cette lumière qui me brûle les yeux et m’aveugle quelques instants, m’emplit de joie. Je vois alors des lits de camp regroupés, épuisé je m’effondre sur un des lits, trempé, je sens mes forces m’abandonner. Soudain un éclair fulgurant me déchire les rétines. Lumières flash Julie ! Les rayons du soleil qui passent à travers les stores m’arrachent au sommeil et me laissent épuisés.

Fondu → NOIR

Texte 5 : Louna et Marion M2+M3

En me voyant , vous pouvez croire que je suis une fille normale

Avec une vie banale, ce qui n’est pas forcément faux

J’ai un grand frère et des parents géniaux

Je passe le brevet cette année avec les encouragements de ma famille et de mes amies.

Je n’en ai pas spécialement beaucoup mais c’est une grande partie de ma vie

J’ai aussi un meilleur ami Elliott

Avec lui, nous avons une complicité que personne ne comprend

Et je vous avoue que moi-même je ne sais pas ce que je ressens vraiment.

J’habite dans un bâtiment

Avec 15 étages superposés

Mes voisins je ne les connais pas vraiment

Je passe la plupart de mon temps à réviser

Bizarrement, à chaque fois que mon père perd ses clés ou son porte-feuille

Je le retrouve sans vraiment chercher

J’en ai parlé à Elliott

Et lui me croit, je sens que quelque chose est spécial en moi.

Je ne sais pas si c’est un don

Mon frère, lui, dit que je suis une sorcière

Depuis quelques temps, je ressens l’abandon

Et quand je ferme les paupières

J’aperçois un petit garçon au Japon,

Qui a été abandonné dans une forêt

Se retrouvant seul sans rien ni personne, sans un son,

Comme s’il était enfermé dans son secret

J’ai l’impression d’être à sa place

Comme un Barnard l’Hermite dans sa coquille

C’est comme s’il était un reflet dans ma glace

Aussi proche qu’il était de ma famille.

Et depuis je ressens une fatigue

Ce cauchemar me donne de la fièvre

Je le ressens tellement qu’il m’envahit

Une douleur qui vient à m’assécher les lèvres.

Robin : Alerte flash info sur L’Ours M4

Texte 6 : Mathias M1

Avance depuis fond scène, voit l’ours immense dans le public plus haut , Faustine est derrière lui.

L’ours, cet animal majestueux

Son pelage est magnifique

Les yeux dans les yeux

Ses dents sont telles des pics

Son corps est pareil à une armoire à glace

Sa force est sans doute extraordinaire

Quand nos regards se croisent mon sang se glace

Et je deviens tel un octogénaire

+ Texte Faustine M1

NOIR

Transition 2 douches  Naël et Théo : « j’ai faim, j’ai faim »    

Texte 7 : Naël et Théo leurs voix se répondent

M2 + M3

Chez moi, je mange

des nourritures de toutes sortes

viande rouge, fromage, orange

j’ai juste à ouvrir une porte

C’est comme si le monde était mangeable

tout à portée de la main

tous ces goûts si agréables

le soir, le midi, le matin

J’avoue même que je me goinfre grave

ça peut-être tout le temps

pas non plus des betteraves

plus du genre chocolat blanc

Je me fais parfois péter le bide

jusqu’à ce que je sente que je vais vomir

je sais bien que c’est stupide

mais pourquoi devrais-je me retenir ?

Par contre trouver à manger dans une forêt

c’est beaucoup plus galère

si t’as pas de fusil pour chasser

t’as plus qu’à manger de l’air

Là, j’ai vraiment faim

je pourrais tout dévorer

jusqu’à la fin de ma faim

insectes, vers de terre, purée d’araignées

Même si c’est dégueu, même si ça pique

que c’est bizarre, que c’est vénéneux

que c’est poisseux ou que c’est toxique

que ça ait 20 pattes ou 10 yeux

J’pourrais le manger tout cru

j’ai tellement la dalle

et même si ça pue

j’en ferai mon casse-dalle

Car depuis 3 jours

j’ai rien mangé du tout

y a rien aux alentours sauf mon vomi partout

Même si la faim m’empêche de penser

qu’elle me tord les boyaux

je continue d’avancer

malgré tous les maux

là je fais moins le malin

j’suis au bord du malaise

je pourrais manger un humain

même le plus balaise                                    (Théo montre une personne au hasard dans le public)

je crois que c’est la fin

même des baies ou des champignons

ça n’arrangerait rien

je crois que j’ai touché le fond.            (A deux, plus lent, face à face)

Robin : Alerte flash Info Migrants M4
Transition : marcheurs qui se croisent dans tous les sens sur le plateau.

Texte 8 : Constance, Maryna, Clémence, Alexine M2+M3

Ils sont trois dans le salon

très grands et frisés

habillés d’un t-shirt et pantalon

Ils viennent tous de l’Érythrée

Combien de kilomètres

ont-ils dû faire pour arriver là ?

Pas après pas, mètre après mètre

comment en arriver là ?

Ils ont fui la dictature

un pays avec mille prisonniers politiques

où la vie est si dure

où tout le monde panique

Mon grand frère a 20 ans

ils ont le même âge que lui

au lieu d’être au lycée

assis sur un banc marchent jour et nuit

Si j’étais dans leur cas, je serais déboussolé

je n’y arriverais sans doute pas et

je laisserais facilement tomber

j’avoue, je baisserais les bras

car quand on parle de notre opinion

on se retrouve vite enfermé

dans une terrible prison

les mains et les pieds liés

Et si dans notre pays, c’était la guerre

peut-être que nous aussi nous prendrions la route

pour éviter les grosses galères

nous fuirions aux premiers doutes

et nous serions comme eux au matin

pour ne pas nous faire attraper

on se jetterait sur la poussière des chemins

dans l’espoir de dénicher un peu de paix

Robin : Alerte flash info : Alerte, Alerte Julie est malade M4

Texte 9 : Lauren, Naël et Juliette M1+M2+M3

Moi Julie 15 ans, je ressens

Sur mon lit dans mon sang

Un mélange d’émotions

Une sorte de fluide stressant

M’étouffant, m’oppressant

Faisant baisser ma tension

Je sens monter la fièvre

Je sens trembler mes lèvres

J’avoue que j’ai vraiment peur

Qu’à l’autre bout du monde

Ce petit enfant tombe

Et qu’à la fin il meurt

Ma santé est instable

Je me sens responsable

Et je ressens sa détresse

Son sentiment d’abandon

Sans qu’il puisse demander pardon

Ça me cause du stress

Car moi aussi toute petite

Un jour j’ai pris la fuite

Et je me suis sentie perdue

Ça m’a provoqué une crise

Comme si j’avais touché une prise

Je ne m’en rappelais plus

Ma famille s’inquiète

car je subis ma diète

et je suis très affaiblie

Pour cet enfant je suis prête

A rester sous ma couette

Et à souffrir pour lui

Je sens que Ghuirmay me comprend

Que lui seul ressent

Que quelqu’un est en danger

C’est parfois surprenant

Qu’on puisse se sentir si peu différent

Même quand on est étranger

Je ne sais si ce réconfort

Trouvé au seuil de sa mort

A eu une quelconque influence

Enfin je sens la fièvre qui baisse            (pêche!!!!!)

Le sommeil me délaisse

Et certains maux qui se pansent

Je retrouve la chaleur

Je sens que sèchent les pleurs

Je me sens moins énervée

Bizarrement dans la fôret d’Hokkaido

La vie est redevenue un cadeau

Le petit garçon est sauvé

FIN : Lecture par Marion T du fait divers. M4

Le sort du petit Yamato Tanooka a soulevé l’émotion dans tout le Japon.

L’enfant, que ses parents excédés avaient fait sortir de leur voiture le 28 mai, a été retrouvé vendredi à 5,5 km de là, dans un camp d’entraînement militaire où il s’était réfugié. Quelque 200 soldats, pompiers, policiers et bénévoles s’étaient mobilisés pour les recherches. (…)

Après avoir été laissé en bord de route, le garçonnet, en pleurs, avait tenté de rattraper la voiture de ses parents mais s’est égaré et s’est dirigé dans la direction opposée (…)

Craignant de s’aventurer dans la forêt, il a marché environ cinq heures dans le noir le long d’un chemin jusqu’à ce qu’il parvienne à un abri sur le terrain militaire. Ses parents ont assuré être revenus sur les lieux quelques minutes plus tard, mais le garçon avait disparu.

Yamato, qui n’a bu que de l’eau pendant tout son séjour grâce à un robinet situé à l’extérieur du local où il s’était abrité, est apparu en bonne santé bien qu’ayant, selon la presse, perdu deux kilos sur 22. Il a été transporté à l’hôpital pour y être examiné. Il devrait en sortir mardi, a indiqué un responsable de l’établissement, sans donner plus de détails. Toujours d’après des informations de presse, Yamato n’a rencontré âme qui vive jusqu’à ce soldat qui l’a découvert vendredi mais il gardait espoir, pensant que sa famille était partie à sa recherche.

Pour expliquer son geste, son père a indiqué qu’il était en colère car son fils, qui jetait des pierres sur des voitures, avait déjà récemment été réprimandé à l’école pour avoir frappé des automobiles avec un bâton. «J’ai voulu lui montrer que je peux faire peur si je me fâche», a-t-il relaté, évoquant sa «dignité de père». Il s’est excusé pour ce geste «excessif». La police locale a signalé le cas aux services de protection de l’enfance. 

Raps

Quelques textes de l’album « Un monde à l’amer »

Maudits jeux de mots

Mes mots dits sont mes amis si je fais des jeux de mots
Mais maudits sont les mots mis en mode Je démago
Ma main mise sur un style haut avant de lancer ma démo
Ma mainmise sur un stylo n’est pas à vendre pour un magot

Ma chirurgie est précise tout comme du cristal de vaisselle
Ma chérie rugit éprise mais crie si j’étale ma veste seule
Ces mots mis bâtissent l’alliance de la flamme qui m’unit vers celle
Dont l’anatomie en bas attise ma flemme universelle

Comment ça tchatche de ouf je m’en fous de rester incompris
Commente sa chatte , sa touffe, je m’enfouis loin dans un con pris
J’éjecte en jouant le pro sur mes propos les plus abjectes
jacte jouissant sur la peau propre de ma micro langue objet

J’ai lâché les gaz je m’envole au hasard d’une montgolfière
J’ai flashé Pégase en vélo lézardant des mondes trop fiers
J’ai pas pu rétrograder la fusée s’est mise au galop
Regardez moi m’amuser ça y est je deviens mégalo

RefraiN
Des moments passés sans tricher pour éviter les morsures
Des mots mentent pas assez pour s’enticher d’une mort sure
Le lobe sert à ressentir des caresses bien trop douces et frêles
Observe les s’en tirer en carrosse ces Duché, ces Alfred

Tete d’ane ou de mule appelle moi Baudelaire poitevin
Ou baudet qui tete l’air de vaurien quand il boit le vin
Mon estomac est mon foi , jamais ma plume ne simule
Météomate sous mon toit meme la pluie n’est jamais si nulle

La vie teste nos cervelles pour qu’on lui dise « t’es si belle »
La vitesse nous asservit, sens l’ overdose de décibels
La cervoise coule bien tard au fond de ma gorge qui grince
Mon cerveau sert le nectar quand il se saoule de Georges Brassens

Arrivistes, mercenaires, les réseaux sociaux brassent de l’air
Rives tristes, guerres des nerfs, des sots si hauts crachent des glairs
Des artistes prolifèrent n’étant que de vulgaires singeries
Et vu les miettes qu’ils laissent, loin de leur beaux destins je ris

Rerain

Le mot rale sur l‘instru et glisse vers un nouveau couplet
La morale nous instruit vers la ou tendre son beau cou plait
Le matamore tend le drapeau pour honorer Robespierre
Le mal d’amour attend la peau couronnée qu’une robe espere

Le sens fuit à toute allure jusqu’à perdre toute connaissance
Le sang fut tout à l’heure amer, le doute n’est pas une conne essence
Comme je déblatère sur un circuit appelle moi Ferrari
Le cirque cuit des débats enterrés prouve que l’enfer arrive

Les cakes dans l’intestin pointent, attend donc que j’en moule un
Les fakes te testent à un point, résistance de Jean Moulin
A trop laisser pisser nous sommes un peu tous des collabos
Récépissé pour les hommes, faudrait décoller des labos

Je suis le boucher des mots, je les casse dans mon abattoir
Sens le sang de ma démo, j’ai la carcasse aléatoire
C’est mon purgatoire, mon jardin secret, mon laboratoire
C’est la que se crée, que s’élabore mon art oratoire


La fuite des cerveaux

Où sont ils donc passés
Pourquoi ils disparaissent
A peine on peut les croiser
Quand on ouvre la presse
C’est une espèce qui doit être bien peureuse
Quand on tape sur leurs coquilles souvent elles sont toutes creuses

C’est pas le département mais on peut parler d’exode
Tant les divertissements servent à suivre cette mode
Laissons les se vider tous avides et à cran
Laissons les vidéos défiler sur leur écran

C’est une espèce qui devient bien tranquille
Si la pièce a du réseau pour son doigté tactile
Fut un temps où elle tuait les crocodiles
Désormais elle ne croque plus, elle est docile

Si servile qu’elle laisse ses empreintes gratuitement
Sans même prendre la fuite elle se piège bêtement
Le monde moderne fait bien baisser le niveau
Et pour l’espèce humaine c’est la fuite des cerveaux

Miroir, miroir, dis moi qui est le plus con
Celui qui piaille le plus chez ses pauvres garçons
Les marseillais, les chtis, les anges ou certains rappeurs
Alimentent la manie étrange de le vivre sans peur

Chez tous les jeunes addicts ya une odeur de bruler
Leur ardeur est maudite, le mot bite les fait marrer
Ils se branlent, leurs râles hantent des corps hideux et refaits
Les corridors du grand vide sont un décor parfait

Et ça rêve de piscine, de pétasses peroxydées
Où l’on entasse des liasses sans conscience, sans idées
Décadence, des offenses, obsolescences programmées
ça dessine une société de futurs croix gammées

ça se gave l’esprit comme une cervelle de moineau
à qui on balance quelques graines pour faire son numéro
Les étoiles se reflètent quand débordent les caniveaux
Mais pour l’espèce humaine c’est la fuite des cerveaux

C’est une espèce qui croit au conditionnel
Il parait qu’il parait que tout est sensationnel
Ça se pourrait devient une preuve, un argument
Ces intra-terrestres sévissent sur nos continents

Les souris prennent la taille des éléphants
Le fromage du buzz s’empare même des enfants
C’est fantastique comme l’Histoire se revend
Complotistes et névrosés sont les nouveaux référents

C’est ptêtre la grève des greffes qui s’agrafe sur nos rêves
Et c’est grave qu’on devienne l’esclave de nos cervelles qui crèvent
Avant que le bout de nos doigts s’exprime plus que nos lèvres
Faut imprimer que leurs écrans nous parquent sans aucune réserve

Alors je t’invite à sauter par-dessus la barrière
Avant qu’il soit trop tard pour qu’on fasse marche arrière
L’étau se resserre autour de la sortie du caveau
Nos têtes s’enterrent dans le désert pendant que fuient nos cerveaux


A l’unis son

Depuis tout ptit j’voudrais parcourir l’univers
Trouver une planète ou je saurai quoi y faire
Sans effort ni effet me laisser graviter
Ici sous le goudron ne coule que du gravier

C’est grave yeah tu voyages pas sans billet
Tout devient bien trop lisse dans les rues de Poitiers
Pourquoi prendre de la vitesse s’il n’y a pas de tremplin
Je refuse ce monde ou tu ne bosses qu’à temps plein

Donnez-moi un bonne Terre, donnez moi du temps libre
Une atmosphère sereine pour trouver mon équilibre
Trop de toxs du taf qui ne bossent qu’à l’intox
Trop de loques te taxent en mettant des gants de boxe

Ça monoxyde et dioxyde de Carbone
Ça dit aussi qu’occis sont les cœurs vides des hommes
Direction l’éclipse pour un monde sans police
Laissez-moi sauter sur la sonde que l’on nomme Alunis

Sautons sur cette sonde Alunis sound ( refrain)

Arrivé sur cette terre, direct je me sens mieux
Le gout sucré de l‘air est toxique pour les Dieux
Tout est bariolé on ne miaule plus pour la mode
Même les animaux ont le droit à la parole

Ça dandine des que le vent sifflent des mélodies
Les arbres jouent les dandys sans craindre le moindre incendie
Quand leurs feuilles tombent elles tournent formant des auréoles
Si incandescentes d’or qu’on dirait des lucioles

Les abeilles nous butinent pour ambiancer le dance floor
Le soleil s’assoupit pour repousser l’aurore
Peu importe le style que tu break, que tu twistes
L’essentiel c’est que tu décolles pour danser sur la piste

Tout le monde est son maitre, tout le monde secoue la tête
Chaque petit centimètre est propice à la fête
Tu peux vivre ici comme tu passerais le mur du son
Toute la famille fourmille et sautille sur cette sonde

Sautons sur cette sonde, Alunis Sound(x4)

Trop de vibes qui sonnent sur cet asteroide
De la weed bien high et la stéréo vibre
Pas de grande gueule même si on a tous des choses à dire
Ni excuse ni anathème, il y est interdit d’interdire

Ça fait Get Up dans les têtes, tout le monde les bras en l’air
A chaque étape un set, ça déclame du Baudelaire
En passant des fleurs épanouissent des slameurs
Et moi toutes ces couleurs me mettent de bien bonne humeur

Ici le smile est un champignon contagieux
Ça déteint sur Golum qui peut se passer de son précieux
Prend l’étoile comme mario et PumpUp the volume
Les vitamines d’agrumes ont transcendé les légumes

Vu ta mine déterrée de terrien qui ne sait plus quoi faire
Je t’invite sur cette sonde pour vite quitter ton enfer
Poète téléporte toi si tu veux te rendre service
Toute une cohorte de délices t’attend aux portes d’ALUNIS


Uppercut

J’arrive dans tes oreilles comme sur le menton l’uppercut
Aussi fort que Luther King quand ses vérités nous perturbent x2
La non violence c’est sur ne fait pas vendre de l’hyper tube
Tous ces games sont illusoires j’espère que la au moins tu percutes

2018 bordel la vie ici suit son cours
Les problèmes se réinventent pour faire de jolis discours
On applaudit on crie puis on oublie on reload
Les politiques nous redoute en servant les mêmes catalogues

Démagogues, mages en vogue,
Chiens qui grognent, serrent des pognes
Flics qui cognent, cancers drogues
Sales bouledogues, faux dialogue

Casseroles, eau de Cologne
Jeux de rôle et puis lorgnent
Sans vergogne en charogne
Innombrables idées connes

La liste n’est pas que longue le pire c’est qu’elle se répète
Les pantalons se baissent et la masse se tient prête
La bouche grande ouverte comme une urne qu’on asperge
Sur nos petits égoïsmes avant de refermer l’piège

Liberté fille de pub, Vive l’individu
La culture du consensus est devenue cause perdue
Sur les sièges des assemblées ils ne sont qu’assidus
Pour détrôner leurs voisins ou pires qu’ils finissent pendus alors j’arrive…

2 refrains

Hier une fille de 12 ans me parlait de monocouilles
Qu’elle avait matées en se marrant sur une chaine youtube
Comme si internet transformait nos cerveaux en foire fouille
Génération prisonnière et c’est la France qui titube

Trop saoulée, ou sont les libérateurs de l’esprit
Isolés, désolés, on glorifie ceux qui prient
Ici prime le culte du cul et de la cyprine
Aspirant nos idéaux l’avenir est à l’aspirine

Le passé a prouvé que l’homme n’était que décadent
Et tout cela a commencé au premier jour des qu’Adam
A pas rembarré Dieu même si c’était son parent
Que son Eve pouvait être libre sans que ce soit dégradant

A trop chercher le paradis aux sources de son Eden
Nos têtes vides se gonflent vite ainsi que nos bedaines pleines
La France est un ballon de gaz tournant seule dans sa chambre
An de grâce 2018 bientôt tous fils des cendres


Faute de rap

Je viens d’un bahut ou même les élèves ne connaissaient pas le rap
Ça n’empêchait pas que les sixièmes soient pris pour des sacs de frappe
Ambiance bled paumé de cambrousse ou les mobylettes dérapent
Tous les gendarmes étaient saouls et ne nous lâchaient pas la grappe

Alors imagine pas le choc quand j’ai découvert cette cassette
Assassin sur Nova nous parlait de sa formule secrète
Neandertal de Goldman c’est comme si j’avais conquis le feu
La puissance de leurs paroles oh oui c’est ça que je veux

Je me souviens de la tronche de mes potes tous fans de métal
C’était pas de la musique pour eux c’était du bruit pour du bétail
Patch de Mettalica dans le dos avec leurs vieilles vestes en jean
J’étais en avance sur mon temps car je portais un jogging

Vise la dégaine aux premières de Ntm ou d’Iam
Vêtements bariolés venant tout droit de l’oncle Sam
Peace love unity having fun et verbal attentat
Il s furent pour moi de grands gourous sauf pour leur coupe muleta

Comment ça tu viens du mellois_ faute de rap
Tu n’as ni foi ni code ni loi_ faute de rap refrain
Tu n’es ni un bboy ni un gangsta
Faute de rap faute de rap faute de rap

Dans le dico c’était pas mis ce que c’était un possee
Je ne venais pas de la rue mais ce n’était pas impossible
De me fondre dans le moule jeunesse du monde de demain
Alors pour m’y mettre j’ai du prendre un stylo en main

J’ai plongé dans ce mouvement car il accueillait bras ouverts
Musique funk pour les punks c’était un véritable calvaire
Ça groovait à mort Boney M, James Brown ou Sister’s Jackson
Une bonne rythmique écoute comment ce get down résonne

Petit à petit ce son s‘est diffusé sur les radios
Avec son flot commercial et d’innombrables idiots
C’est pas que Skyrock qui a brisé tous nos idéaux
Le rap : étiquette de gangsta beta dans le dos

Car c’est très vite devenu à qui serait le plus vrai
Le plus fort des parvenus toujours l’exemple du plus mauvais
Copyright des quartiers qui a bien connu la galère
Intolérant qui divise, avide d’argent, identitaire

Refrain

J’y ai trouvé des poètes ne faisant pas que singer les states
Trop de têtes fuitaient pour paraitre de parfaits esthètes
Moi j’ai suivi mon parchemin tout en prenant de la distance
En gardant des sons de Fabe/ ou du Saian dans la panse

Quand je pense à tous ces pansements à tout ce mercurochrome
T’étonne pas qu’est c’est amer que je fais ma cure au micro
Sinécure en mode cru tout comme quand j’étais môme
Le vieux loup de mer a encore de la rage sous ses crocs

Alors sur les flows je rame tout en brandissant la grand voile
L’astre en moi mon drapeau la poésie pour étendard
J’ai du recul tout comme si je vivais sur une étoile
Jamais mon exil ne m’emprisonnera tel un bagnard

Représente pour les solistes d’un bled paumé des Deux-Sèvres
Le poète pouet poueteux du Poitou la pour te donner de la fièvre
Onizuka lipstick des fleurs du mal sur les lèvres
L’Animal sarcastique aime toujours torturer les lièvres

C’est quoi ça une fable du mellois ?

Beh les lièvres ça aime les carottes non ?

Et moi je me torture à faire la tortue depuis assez longtemps, faut bien franchir la ligne