Onizu-k de Poitiers vous propose d'animer des ateliers d'écriture slam, des enregistrements de rap et différents ateliers d'éloquence en Nouvelle-Aquitaine et en France.
Le slam peut être propice au jeu et à la joute oratoire.
La mode est un peu au conflit et au clash. Les mots et la poésie peuvent transformer ces énergies là. Depuis 2015, Onizu-k propose un module de 2h pour créer des battles de compliments, à partir d’une pédagogie vivante, qui permettent aux jeunes de sortir un peu de leurs représentations classiques, et de se faire du bien avec les mots !!!
Onizu-k, en binôme avec sa compagne professeur de français et de théâtre, a mis au point une technique d’atelier originale permettant à tout le monde de s’y mettre rapidement à l’aide de mots, de concepts et d’idées communes. Les élèves forment des duos ou des trios en fonction de leurs affinités et travaillent leurs compliments séparés les uns des autres pour garder la surprise à la fin.
« Tu es une reine au proéminent dard J’en ai vu tant que pour un rien on endort La poésie pour toi n’est pas qu’un étendard Si on la brade, tu te braques comme un toréador Prête pour la mise à mort mi amor »
A partir de ces deux premières heures, on peut bien sur faire évoluer les premières punchlines pour en faire une petite représentation moins intime et plus spectaculaire !!!
Onizu-k peut intervenir pour venir travailler avec des techniques de jeux et d’exercices collectifs ou individuels en fonction des besoins sur différents points du processus d’éloquence que l’on peut classer en trois catégories distinctes: le corps, le texte et la voix.
Travail sur le corps
Posture
Passer sur scène pour venir faire un discours, c’est présenter son corps à un public. Le corps est la première chose qui parle à l’auditoire même. Savoir poser son corps, poser son regard, c’est aussi permettre à sa voix de pouvoir s’exprimer plus librement.
Onizu-k passe par des étapes successives avec des jeux en groupe, en cercle, en duels pour amener petit à petit à accepter les regards et finalement s’y confronter: corps droit, tête haute et regard captivant !!!
Déplacements
L’éloquence ne nécessite pas spécialement une mise en scène trop complexe. Il ne faut cependant pas rester immobile pour plusieurs raisons évidentes. Se déplacer permet déjà dans un premier temps de libérer son stress et de prendre le contrôle de l’espace (audience comprise), et dans un deuxième temps, il permet aussi de captiver l’assistance, de la stimuler, de ne pas la rendre passive dans son écoute. On suivra plus facilement quelqu’un que l’on suit aussi du regard…
Il faut trouver une fluidité dans ses déplacements, un rythme naturel. Surjouer est un danger à éviter. A chacun son rythme, à chacun son corps, à chacun sa manière de coordonner sa voix, ses déplacements et son regard…
Gestuelle
Le corps a son langage. Sans même entendre une personne, on pourrait presque savoir ce qu’elle nous dit. Il est donc primordial que le corps nous parle en même temps que la voix. Nul besoin de signifiants ou te trop en faire pour cela… Onizu-k propose des jeux pour libérer progressivement son amplitude et sa fluidité. Il cerne les gestes intempestifs, ceux à éviter et encourage les marqueurs positifs de chaque élève, ceux sur lesquels ils peuvent s’appuyer.
La voix et le corps sont amenés à se coordonner naturellement. Cela ne sert à rien de trop en faire, de trop mouliner dans le vide… Le corps viendra appuyer les mots par des gestes parfois discrets, parfois amples mais toujours précis…
« Même salie, calcinée , au dessus de vos têtes Je resterai fièrement tel un démon moqueur En pleine tempête je serai ce poète Qui trouble votre regard et vous serre le cœur »
Travail sur le texte
Que ce soit des jeux pour délier voir débloquer le stylo, des outils pour mettre en forme les mots ou des perspectives pour structurer un texte à partir de mots-clés, Onizu-k peut intervenir aussi bien en amont, tout au long ou à la fin de l’écriture d’un discours d’éloquence:
Structuration
Un plaidoyer d’éloquence n’est pas qu’une suite d’éléments argumentatifs. Souvent les jeunes ont d’ailleurs du mal à transformer des mots ou des idées en arguments. Nous reviendrons dans le chapitre suivant sur l’importance de l’introduction et de la conclusion pour marquer les esprits.
Onizu-k propose des jeux d’écriture pour arriver à transformer de simples mots en phrases, et comment faire de ces phrases des paragraphes. Une phase d’oralisation et d’échanges collectifs permet de noter des idées, et ces idées servent ensuite à structurer différentes parties.
L’éloquence amène à penser contre soi aussi. Onizu-k pousse les jeunes à prendre d’autres points de vue que le leur, un œil externe qui permet de se nourrir de nouvelles idées.
Il faut plus globalement maitriser le rythme de son texte, ne jamais trop alourdir avec des phrases longues, donner des exemples qui réveillent l’auditoire, trouver de l’émotion et bien amener sa chute…
Onizu-k suit pour cela les éléments classiques des discours d’éloquence:
Exorde = la manière de capter son auditoire.
Narration = explication des faits soutenant sa position.
Confirmation = soutenir sa position.
Réfutation = anticipation des contres arguments.
Péroraison = phrases courtes qui accrochent
Accroche et chute
L’exorde lors de l’introduction est une étape primordiale dans un concours d’éloquence, tout comme dans un slam d’ailleurs. Il faut savoir captiver le public dès les 20 premières secondes (et ne plus le lâcher ensuite). Onizu-k met en oeuvre cette recommandation depuis 20 ans désormais dans son écriture et saura mettre les jeunes orateurs sur la bonne voie, par l’échange et en suggérant toujours sans jamais choisir à la place de l’élève.
Tout aussi importante est la chute, la conclusion du discours. Il faut savoir ouvrir des perspectives, s’engager, aller chercher une émotion particulière. Se démarquer permet de laisser un souvenir particulier auprès du jury et cela fait souvent la différence lors des délibérations finales…
Emotion
Stimuler un public, c’est bien sur savoir stimuler leur intellect, mais c’est également savoir le faire vibrer et créer du lien avec lui. Savoir le faire rire, sourire, le surprendre, l’inquiéter ou savoir l’émouvoir à des moments opportuns peut relancer l’écoute d’un propos ou tout simplement le rendre captivant.
Personnifier son texte en mettant en situation des parties prenantes du sujet, introduire des citations, poser un quatrain bien ciselé plein d’à-propos ou de poésie ou se servir de l’absurde par l’exemple pour soutenir sa position ou en dénoncer une autre peuvent être des moyens bien efficaces pour toucher son objectif.
« Précieu.s.es les ridicules »
Travail sur la voix
La voix est l’outil de l’artisan de l’oralité et il existe différentes techniques permettant de bien la façonner, de bien la mettre en valeur.
Clarté
Onizu-k a des jeux et des exercices pour prendre conscience de sa voix. C’est important dans un premier temps de bien la ressentir pour pouvoir bien la sortir. Bien la poser et bien la projeter ensuite. Comme pour chanter ou pour le théâtre, il faut savoir gérer sa respiration, le volume et bien sur la clarté de sa voix. Cela passe par l’articulation bien sur mais aussi par le souffle et par le corps. Et bien sur par la gestion du stress…
Prendre conscience de tous ces aspects permettra à la voix d’être l’instrument des mots et des émotions qu’ils suscitent et renforcera l’impact du discours.
Rythme et silences
Un des dangers sous estimés lors d’un discours d’éloquence est de trop remplir l’espace de gestes ou de mots. Il est impératif de savoir faire respirer un texte, de maitriser son rythme et ses silences. Il ne faut surtout pas tomber dans une déclamation monocorde qui ne permettra pas de refaire sortir les arguments importants. Ou inversement dans un rythme trop fouillis qui gommerait les nuances.
Onizu-k vous permettra de trouver le juste équilibre pour mettre votre prestation dans les meilleures dispositions.
Variations
Il faut savoir donc mettre des variations dans sa voix autant que dans son rythme de déclamation. Appuyer sur des mots, accélérer des phrases, laisser un silence pour bien marquer une image ou un argument ou un exemple.
La voix permettra de marquer des nuances et de refaire sortir des émotions.
Une enseignante du centre pénitencier de St Martin de Ré a fait appel à Onizu-k en 2019 pour un projet qui fait échanger des plaidoiries entre des prisonniers de différents établissements, mais aussi avec des étudiants de La Rochelle.
Pendant deux ans, il a encadré chaque année 5 jeunes pour le concours organisé conjointement par l’UNICEF et Sciences-PO Poitiers.
Pour le collège Gérard Philippe de Niort, avec leur professeur d’éducation musicale, Onizu-k a aidé à créer des plaidoiries slamées et musicales
Il a également participé à un projet pour LP2I de Jaunay-Clan en 2023 en menant des ateliers d’éloquence, en faisant le Jury, ainsi qu’en faisant une démonstration autour de la thématique « Vivons nous tous dans le même monde? ».
En 2024, le lycée a refait appel à lui pour créer des bandes sonores et un morceau de rap autour du thème « Les nouveaux droits du futur »
Au collège de Montemboeuf (16) en 2022, Onizu-k a organisé une rencontre autour de plaidoiries slamées où deux classes s’affrontaient sur 5 questions différentes concernant les adolescents genre « L’ado est-il le meilleur âge de la vie? » Une classe devait répondre oui, une autre non.
Rap des lycéens du LP2I sur « Les droits du futur »
En tant que jury
Onizu-k fait lejury pour les lycéens de Grand Poitiers participant au concours d’Eloquence de la délégation Unicef86 en partenariat avec Sciences-Po Poitiers.
En 2022, Onizu-k a été jury du concours d’éloquence Expose organisé par le RADSI pour la demi-finale de l’académie de Poitiers.
En 2023, au lycée LP2I de Jaunay-Marigny, avec la ligue des Droits de l’Homme et quelques avocats du barreau de Poitiers, Onizu-k a été juge du concours sur le thème « Vivons-nous tous dans le même monde? »
En tant que performeur
Onizu-k a participé à la deuxième édition de battle de compliments « Ta mère la mieux » à Bordeaux en 2019
Performance pour la demi-finale Expose à Poitiers en 2022
Performance pour le concours du LP2I en 2023
Performances diverse dans des établissements où Onizu-k est intervenu
Texte d’Eloquence d’Onizu-k pour le LP2I de Jaunay-Marigny
Vivons-nous tous dans le même monde ? Trop facile Pour faire le tour de cette question, Commençons par faire le tour de cette planète… Ah attention attention Que me dit-on de l’oreillette ?« Un sondage IFOP de janvier 2023 nous informe qu’un jeune sur six de 11 à 24 ans Pense qu’on nous ment et que la terre est plate » What’s the fuck ? Ils sont trop cons ces ricains – Quoi ? Il parle des jeunes français comme des jeunes pictaviens
Waow…. pas simple la question en fait…Donc le monde notre planète… C’est un endroit sphérique Où l’on voit chaque jour quand on a des yeux Ce moment féerique Franchement, on a jamais fait mieux Un coucher ou un lever d’une brillante sphère…. Observables depuis les deux hémisphères
« Elle ne sentit pas lui courir sous la plume De ces grands souffles fous qu’on a dans le sommeil, Pour aller voir la nuit comment le ciel s’allume Et mourir au matin sur le cœur du soleil. » Écrivait Jean Richepin, à propos de nuits blanches Que vous devez être nombreux à connaître ici Mais combien êtes vous à profiter en silence De ce moment si commun, quand cette nuit torride nous fuit ?
Parait-il que de touts petits écrans imbéciles Voudrait que l’on doute des plus grandes évidences Que ceux qui nous ont précédé vivaient dans des limbes stériles Aujourd’hui, c’est sur, tout est plus vrai… La preuve tout le monde danse
Sur tik tok, sur youtube, dans la pub En journée, tu cliques trop, on t’entube En soirée, trop d’écrans, sans boire trop, tu titubes Algorithme tu danses sur toutes nos habitudes Profil enregistré pour plus de servitude
Partout les mêmes pièges Partout les mêmes modes Partout moins de neige Partout des milliards de cellules et des milliards de codes
Vivons-nous tous dans le même monde ?A l’ère du virtuel et d’internet à chaque seconde Qui est ce nous ? Qui sommes-nous ? Tous la tête baissée là, cous offerts comme si nous étions à genoux Quel est ce nous, quel est ce tous.t.e.s que l’on déforme ? Bien trop d’égo, de démagos et de vitesse font tousser l’Homme Plus on inclut, plus on précise et plus l’on sème de doutes Plus on délie, plus on s’éloigne, plus c’est chacun sa propre route Les GPS te contrôlent, ya plus personne qui se perd Pour faire du tous, faut du commun, moi j’observe qu’on se sépare Faire sa ptite vie dans son ptit coin, ouais franchement c’est super A l’arrivée, chacun s’égare. L’humain n’prend pas d’ nouveau départ
Mourrons-nous (au présent) chacun dans les métamondes ?Serait peut être une question plus d’actualité Vu qu’autour le réel s’effondre Et qu’on invente d’autres vérités Des réalités parallèles sans aucun homme, sans aucune femme Où la couleur est essentielle, où les pixels brillent comme des flammes Où bien caché derrière des masques, des pseudos genres, des avatars On peut insulter tout le monde pour une ptite nuance de sale bâtard
« NOUS » ne vit plus, c’est un changement philosophique Le « qui sommes-nous ? » est devenu un « qui suis-je ? » Comme si les pôles s’inversaient, que les voleurs devenaient flics En même temps, vu l’actu ce serait presque logique Moi perso ça me donne grave le vertige
C’est pas que c’était mieux avant, le monde des femhoms n’est pas différent A chaque époque ses Nostradamus, ses peurs de grand remplacement Perso, niveau fin du monde, en moins de 50 ans J’ai déjà survécu à, à peu près hummm ?, 10 futures cataclysmes évidents
Vivons-nous tous dans le même monde de la peur permanente ? Trop de notifs, d’avis nocifs, de faux docus, de chaînes d’infos éprouvantes Comme si l’on était poursuivi par un autre monde d’épouvante Strangers things une métaphore, tu peux m’appeler Eleven attaquant CNews la démente
Honnêtement moi c’est une autre question qui me hante Vivons-nous ?Avant même de survivre, avant l’premier cœur qui chavire A t’on appris à être libre avant qu’l’Apocalypse arrive A nager hors des navires, de morales bêtes qui nous enivre Et plus que d’chercher à s’enfuir, simplement se souvenir et revenir Vivons-nous tous dans le même monde ?La réponse est si simple quand on l’est soi-même J’suis ton égal, ton pareil, ya pas besoin de théorème Ce monde nous est commun et la nature est un poème Que l’on maltraite de nos mains, ainsi est fait le système
Et si je te vois en nous, c’est que je te fais de la place Et si nous ne voit pas eux, c’est que nous nous faisons face Je nous regarde dans ce miroir, nous qui vivons dans ce même monde Franchement on est pas si mal et notre union est si féconde (un peu trop d’ailleurs peut être mais c’est un autre sujet….)
Le slam peut être propice au jeu et à la joute oratoire.
La mode est un peu au conflit et au clash. Les mots et la poésie peuvent transformer ces énergies là. Depuis 2015, Onizu-k propose un module de 2h pour créer des battles de compliments, à partir d’une pédagogie vivante, qui permettent aux jeunes de sortir un peu de leurs représentations classiques, et de se faire du bien avec les mots !!!
Onizu-k, en binôme avec sa compagne professeur de français et de théâtre, a mis au point une technique d’atelier originale permettant à tout le monde de s’y mettre rapidement à l’aide de mots, de concepts et d’idées communes. Les élèves forment des duos ou des trios en fonction de leurs affinités et travaillent leurs compliments séparés les uns des autres pour garder la surprise à la fin…
« C’est une espèce qui croit au conditionnel Il parait qu’il parait que tout est sensationnel Ça se pourrait devient une preuve, un argument Cette dérive se propage sur tous les continents »
A partir de ces deux premières heures, on peut bien sur faire évoluer les premières punchlines pour en faire une petite représentation moins intime et plus spectaculaire !!!
En 2022, Onizu-k sort son 3ème album « Poèmes en rap d’un autre siècle », en hommage aux nombreux poètes qui inspirent sa plume et sa pensée depuis de nombreuses années.
Du plus ancien, François Villon du XVème siècle au plus récent de Michel Houellebecq en 1996, ces 12 titres originaux se veulent être une tribune à la voix des glorieux anciens qui n’avaient rien à envier dans leurs visions du monde et de l’humanité, leurs révoltes et leur engagement aux modernes…
« Tirade des non! Merci » Texte d’Edmond Rostand de 1897
Enregistré en home-studio, mixé et masterisé par ses soins, Onizu-k s’est à nouveau inspiré des instrus de Chess pour produire ses interprétations rap. Venez faire le curieux pour découvrir des textes de Jehan-Rictus, Rostand, Baudelaire, Apollinaire, Houellebecq, Rimbaud, La Fare, Panard, Richepin, Nougaro, Hugo et Villon.
« Les bouteilles sont en plastique, les canettes sont fortes Le taux d’éthanol importe bien plus que les grands crus Ils prennent ce qu’ils peuvent porter en passant la porte La plupart partent à pied quand ils retournent à la rue »
Presque entièrement produit en Home Studio , il contient 12 titres originaux sur des instrus de Chess et vous emmènera sur différentes pistes du monde d’aujourd’hui et de demain….
« Cinq nuances de 5G »
Vous pourrez suivre la piste noire d’un « Vinyle » aussi envoutant qu’inquiétant, celle d’un manifeste pacifiste à l’influence Brassensienne (« Mourir pour se vider »), l’enquête archéologique d’ « Oh les boules boulevard », « La piste des étoilés » du cirque médiatique, observer des bouts d’univers plus personnels aussi (« Astérisme » feat Doudouch’ka et Romane en backs, « Pister les étoiles » ou sur « Au sein de l’éclipse ») ou bien aller à contre courant en suivant « Pistautoclash » …. Vous pouvez aussi préférez vous faire attacher par le maître de la 5G sur « Cinq nuances de 5G » , vous mettre à la table des faussaires de l’actualité avec « Les Nostradamus » ou nous suivre sur les chemins trompeurs du succès et de la postérité virtuelle sur « Miroirs de la renommée » feat Harmo, en espérant que pour terminer que vous ne sortirez pas de la piste comme ceux dont « Le mauvais flair paie ».
Vous pouvez vous le procurer en CD ou MP3 en envoyant un mail à slahamael@yahoo.fr
Chaque année, Onizuka organise un slam interscolaire rassemblant une plusieurs établissements du secondaire de la région Poitou-Charentes, désormais Nouvelle-Aquitaine.
Entre temps des éditions ont eu lieu à la Maison des Projets de Buxerolles (86) et rassemblent plus de 250 slameurs en herbe. D’abord sous la forme d’un tournoi où chaque établissement envoyait une équipe de 3, le slam interscolaire a évolué sous la forme d’une rencontre avec différents types de slam, mettant l’accent sur les slams collectifs pour que le plus d’élèves possibles puissent avoir une expérience scénique.
« Mourir pour se vider »
Chaque classe bénéficie entre 8h et 16h d’ateliers pour y participer, souvent appuyées par la DRAC qui soutient le projet.
« Abracadabra tout le monde devient muet Moi je baisse les bras et j’arrête de me remuer Sans bouclier, chevalier, mes mots valent-ils leurs offenses Ces barbares sont fous à lier, je vous mendie du silence »
Le jour de la rencontre, une ambiance de stade de foot entre les textes se superpose à un silence d’or pendant que les slameurs posent leurs slams sur scène. Tout simplement magique !!!
Le succès du film documentaire « A voix haute » en 2016 a multiplié le nombre de concours d’éloquence dans la France entière.
Un sujet, une réponse obligatoire à donner et entre 5 et 10 minutes de plaidoirie pour convaincre l’auditoire. Pour cela, on fait appel à des rhétoriciens, des avocats, des acteurs mais aussi des slameurs pour amener une certaine expérience du mot et de l’oralité.
« Les Nostradamus »
Une enseignante du centre pénitencier de St Martin de Ré a fait appel à Onizu-k en 2019 pour un projet qui fait échanger des plaidoiries entre des prisonniers de différents établissements, mais aussi avec des étudiants de La Rochelle.
Depuis 2020, Onizu-k fait le coach et le jury pour les lycéens de Grand Poitiers participant au concours d’Eloquence de la délégation Unicef86 en partenariat avec Sciences-Po Poitiers.
En 2022, Onizu-k a été jury du concours d’éloquence Expose organisé par le RADSI pour la demi-finale de l’académie de Poitiers.
Il a également participé à un projet pour LP2I de Jaunay-Clan en 2023 en menant des ateliers d’éloquence, en faisant le Jury, ainsi qu’en faisant une démonstration autour de la thématique « Vivons nous tous dans le même monde? ». Le projet est renouvelé en 2024 en partenariat avec la Ligue des droits de l’Homme autour de la thématique des » 10 nouveaux droits pour le futur »
En attendant de prochains projets…. A suivre…
« Tu peux me faire confiance, tu es sécurisé Esquisse un sourire, je suis là pour te filmer Ton charmant visage, je l’ai numérisé Il est vraiment unique, merci de me le confier… »
« C’est vrai qu’en tant que poète souvent je regarde le ciel Les images d’Epinal ne sont pas toutes superficielles Toujours l’épine à l’œil, des larmes à retenir Si je joue les pinailleurs, c’est que je ne sais pas les contenir »
« A table » feat Kami, Mafalda, Doudouch’ka, Esil, Marie-Ciseaux et Alice
On peut faire appel à Onizuka pour des projets particuliers comme les concours d’écriture. Il en est un en particulier que s’est approprié le mouvement slam: celui de « Dis moi dix mots ». Le principe est assez simple: 10 mots sont communs à la France entière qui s’amuse à écrire dessus. Onizuka a été dans des écoles primaires, des centres socioculturels et des centres pénitenciers pour faire participer des poètes en herbe à ce concours.
Onizuka développe dans ses ateliers de plus en plus de battles de compliments. La mode est beaucoup au clash de nos jours. L’idée est de garder ce modèle d’affrontement mais de s’en servir pour positiver et complimenter la personne en face de soi. Depuis 2016 qu’il le pratique avec certains groupes, ça donne de supers résultats et Onizuka compte bien approfondir ce sujet là.
Une finalité possible pour les ateliers d’écriture est de mettre des textes en rythme et en musique. Il existe de nombreuses instrus libres de droit sur lesquelles les jeunes peuvent s’exercer pour donner une autre dimension à leurs écrits.
Savoir poser ses mots au bon moment, garder le rythme, une bonne articulation, c’est le prétexte à travailler en jouant sur d’autres aspects de l’oralité et les jeunes aiment bien à la fin avoir un morceau enregistré bien à eux !!
« Apolline, premiers sourires, tu me fends le cœur de tes yeux tendres Des collines, montagnes russes, petits papillons dans le ventre Des millions près de l’utérus, toi seule a su le fendre Comme si la vie prenait son sens et qu’on avait fait que t’attendre »
Rap du centre d’animation Maurice Caillon de Parthenay (8-14ans)
Structures pour lesquelles Onizu-k a enregistré des morceaux:
MFR de Gençay (86)
Centre d’animation Vendeuvre du Poitou (86)
Secteur jeune de Montamisé (86)
Collège de Montemboeuf (16)
Lycée La Ferrière de La Roche-Rigault (86)
Lycée Chauvet de Loudun (86)
Lycée Palissy de Saintes (17)
Collège de Sauzé-Vaussay (79)
Lycée Horticole Chaussac de Niort (79)
Collège Jean Zay de Niort (79)
Résidence Pass’haj de Thouars (79)
Collège de Descartes (37)
CLIS de St Gatien à Joué-les Tours (37)
GEM de Châtellerault (86)
Lycée Notre Dame La Riche de Tours (37)
Collège de Champs/Marne (94)
LP2I de Jaunay-Marigny (86)
Lycée de St Maixent (79)
Ecole d’Exireuil (79)
Segpa de Félix Gaillard à Cognac (16)
Segpa de Barbezieux (16)
IME de Confolens (16)
CAC des Couronneries à Poitiers (86)
IRTS de Poitiers (86)
Cordées de la Réussite de Roumazières (16)
Rap produit par Onizuka pour la résidence Pass’Haj de Thouars
Voilà le déroulé du spectacle fait sur la scène du TAP à l’occasion de la remise du prix jeunesse du roman contemporain en juin 2018 par les collégiens de Lussac Les Chateaux (86) pour le livre « Dans la Forêt de Hokkaido » par Eric Pessan
Dans la forêt d’Hokkaïdo
1 Les cauchemars
3 Douches : les élèves forment 3 tas sur le sol sous les douches. Ceux qui parlent se réveillent dans leur lit, dans un tremblement et confient leurs cauchemars au public , puis se rallongent.
Emma M1
Je suis dans un immense et sombre couloir
Soudain je vois une porte mais toujours dans le noir
Je l’ouvre, cours mais quelqu’un me poursuit
En manque d’air, je me réveille dans un sombre cri.
Simon M2
J’étais dans mon coin de mur
Avec tout plein d’araignées
Des petites, des grandes, en origami
Ou réalistes, il y en avait partout.
Elles venaient d’un parc d’attraction
Et je me pisse dessus car c’ est terrifiant
Faustine M3
Je me promenais dans les champs de mes voisins
J’appelais mon chien,
Il ne me répondait pas.
Mon chien était mort.
Mathias M1
Une personne me courait après, elle me rattrapait
Petit à petit car je ne comptais pas assez vite
Mes petites billes, et si je me stoppais elle me choperait
Pour me trucider ou me découper en frite
Maryna M2
je me réveille le matin, personne dans la maison
dans la rue, le village désert
me retrouver seul sur cette planète
et ne plus voir les personnes qui me sont chères
Marion M3
je suis en haut d’un immeuble et je saute sans rien, ce qui fait que j’ai l’impression de tomber en continu.
Je suis chez moi, dans ma chambre, quand j’ouvre ma fenêtre, il y a de nombreux serpents. Ils ont tué les personnes que j’aime.
Lumière tamisée Carla se lève lentement joue lentement le texte comme s’il y avait une pause au milieu de chaque phrase. Ralentir, articule et choisit de placer un effet sur certains mots du texte.
Texte 1 : Carla M1
J’entends le murmure du chant des oiseaux au loin
le vent sifflant entre les branches des sapins
mais surtout je n’entends plus les bruits de la route
juste moi et mes pas bruyants sous un ciel d’août
Je suis perdue en plein milieu de la forêt
j’avance lentement sans savoir où je vais
chaque minute me paraît être une heure
je suis comme prisonnier seul dans mon malheur
je sens l’odeur de la pluie et des champignons
celles des fleurs où sont posées les papillons
je ressens les froides gouttes tombant des arbres
tombant sur ma nuque, me giflant comme des sabres.
La peur m’envahit et mes jambes s’engourdissent
et cette sensation de voir les arbres qui grandissent
petit à petit je me sens tomber à terre
mais je dois avancer, trouver un nouvel air
Suis-je perdu suis-je abandonné
Plus je crie plus je sens que je m’étouffe
Qu’ais je donc à me faire pardonner
Je lâche mon désespoir dans un dernier souffle
TOUS CRI / NOIR tout le monde sort rapidement (max 20 sec)
Texte 2 : Simon et Louis M2 +M3
En quelques instants nous nous réveillons
Nous sommes tous lovés dans notre lit
Au plus profond de nos rêves nous crions
Mais nous nous demandons pourquoi ce cri
Mesdames messieurs avons-nous crié ?
Si oui, avons-nous alerté quelqu’un ?
Si non, devons-nous nous faire soigner ?
Car notre tête fait un mal de chien
Nous nous levons, nous ouvrons les volets
Nous nous regardons dans notre miroir
Et nous voyons l’enfant dans le reflet
Nous avons vraiment du mal à y croire
Nous ouvrons la porte et nous replongeons
Dans cette forêt qui est très étrange
Dans ce grand monde inconnu, nous errons
En recherchant notre gardien, notre ange.
NOIR
Robin : Alerte flash info fait divers Japonais Pleine lumière et jingle M4
Lumière tamisée couleur Japon (rouge)
Attention, penser à placer deux micros à Jardin et Cour.
Texte 3 : Nora et Anne-Claire M2+M3
Alternance des 2 voix (1/quatrain) Lent, posé
Le faux silence de la forêt composé de mille bruits
des messages secrets que la nature s’adresse à elle-même
l’odeur humide des pins et des buis
cet univers libre et bohème
les jeux des lumières crées par les feuilles
légèrement bousculées par la brise
où l’on n’entend que par l’œil
ne respectant aucune balise.
Le doux chant des oiseaux,
et les grands arbres centenaires
la nuance mezzo piano
créant ce monde imaginaire
ce tapis de mousse si doux
mais ces ronces qui griffent
avec tous ces cailloux
si maniaco-dépressifs
Le craquement des branches mortes
tombées au sol
sont laissées à demi mortes
comme quelqu’un sans boussole.
Posent la tête sur l’épaule de l’autre.
Texte 4 : Emma et Jezila M2+M3
Lumière rouge
Emma entre en fouillant, prend le micro d’Anne-Claire et Jezila, celui de Norah. Attention : rythmer.
Je m’enfonce dans la forêt, je marche, cours, trébuche, me relève. J’ai une impression inconsciente d’avoir une voix dans ma tête qui me dit où aller. Je l’écoute, la prend en compte, puis la suit. Je continue de m’enfoncer dans la forêt qui me paraît de plus en plus floue, mes jambes me lâchent, la fin et la soif me consument. Je me relève grâce à cette voix qui me guide. J’ai l’intuition qu’il faut aller à droite, des branches m’arrachent et me retiennent, la voix me dit de continuer, je n’entends plus qu’elle et fait abstraction de tout autour de moi. Plus je m’enfonce et plus un bruit se hisse dans ma tête, c’est inévitable, une masse s’effaçant dans le vide. Miracle ! De l’eau !! Un robinet ! Je cours avant que le sol ne s’efface sous mes pieds, je l’atteins enfin, ce trésor qui me semblait impossible à trouver. La voix me dit « STOP » ! Elle me retient comme si sa vie en dépendait, mais je tire, et je tire encore. Je veux boire. Je dois boire. Je m’arrache à cette voix qui m’emprisonne, et me noie dans cette eau qui me semble pure et si sèche à la fois. Je stoppe cette richesse pour me rendre dans cette bâtisse qui me semble si lugubre. Il fait noir, je ne vois rien, recouvert de toiles d’araignées je tente de trouver, je touche alors ce qui me semble être un compteur. Je soulève une manette et cette lumière qui me brûle les yeux et m’aveugle quelques instants, m’emplit de joie. Je vois alors des lits de camp regroupés, épuisé je m’effondre sur un des lits, trempé, je sens mes forces m’abandonner. Soudain un éclair fulgurant me déchire les rétines. Lumières flash Julie ! Les rayons du soleil qui passent à travers les stores m’arrachent au sommeil et me laissent épuisés.
Fondu → NOIR
Texte 5 : Louna et Marion M2+M3
En me voyant , vous pouvez croire que je suis une fille normale
Avec une vie banale, ce qui n’est pas forcément faux
J’ai un grand frère et des parents géniaux
Je passe le brevet cette année avec les encouragements de ma famille et de mes amies.
Je n’en ai pas spécialement beaucoup mais c’est une grande partie de ma vie
J’ai aussi un meilleur ami Elliott
Avec lui, nous avons une complicité que personne ne comprend
Et je vous avoue que moi-même je ne sais pas ce que je ressens vraiment.
J’habite dans un bâtiment
Avec 15 étages superposés
Mes voisins je ne les connais pas vraiment
Je passe la plupart de mon temps à réviser
Bizarrement, à chaque fois que mon père perd ses clés ou son porte-feuille
Je le retrouve sans vraiment chercher
J’en ai parlé à Elliott
Et lui me croit, je sens que quelque chose est spécial en moi.
Je ne sais pas si c’est un don
Mon frère, lui, dit que je suis une sorcière
Depuis quelques temps, je ressens l’abandon
Et quand je ferme les paupières
J’aperçois un petit garçon au Japon,
Qui a été abandonné dans une forêt
Se retrouvant seul sans rien ni personne, sans un son,
Comme s’il était enfermé dans son secret
J’ai l’impression d’être à sa place
Comme un Barnard l’Hermite dans sa coquille
C’est comme s’il était un reflet dans ma glace
Aussi proche qu’il était de ma famille.
Et depuis je ressens une fatigue
Ce cauchemar me donne de la fièvre
Je le ressens tellement qu’il m’envahit
Une douleur qui vient à m’assécher les lèvres.
Robin : Alerte flash info sur L’Ours M4
Texte 6 : Mathias M1
Avance depuis fond scène, voit l’ours immense dans le public plus haut , Faustine est derrière lui.
Robin : Alerte flash info : Alerte, Alerte Julie est malade M4
Texte 9 : Lauren, Naël et Juliette M1+M2+M3
Moi Julie 15 ans, je ressens
Sur mon lit dans mon sang
Un mélange d’émotions
Une sorte de fluide stressant
M’étouffant, m’oppressant
Faisant baisser ma tension
Je sens monter la fièvre
Je sens trembler mes lèvres
J’avoue que j’ai vraiment peur
Qu’à l’autre bout du monde
Ce petit enfant tombe
Et qu’à la fin il meurt
Ma santé est instable
Je me sens responsable
Et je ressens sa détresse
Son sentiment d’abandon
Sans qu’il puisse demander pardon
Ça me cause du stress
Car moi aussi toute petite
Un jour j’ai pris la fuite
Et je me suis sentie perdue
Ça m’a provoqué une crise
Comme si j’avais touché une prise
Je ne m’en rappelais plus
Ma famille s’inquiète
car je subis ma diète
et je suis très affaiblie
Pour cet enfant je suis prête
A rester sous ma couette
Et à souffrir pour lui
Je sens que Ghuirmay me comprend
Que lui seul ressent
Que quelqu’un est en danger
C’est parfois surprenant
Qu’on puisse se sentir si peu différent
Même quand on est étranger
Je ne sais si ce réconfort
Trouvé au seuil de sa mort
A eu une quelconque influence
Enfin je sens la fièvre qui baisse (pêche!!!!!)
Le sommeil me délaisse
Et certains maux qui se pansent
Je retrouve la chaleur
Je sens que sèchent les pleurs
Je me sens moins énervée
Bizarrement dans la fôret d’Hokkaido
La vie est redevenue un cadeau
Le petit garçon est sauvé
FIN : Lecture par Marion T du fait divers. M4
Le sort du petit Yamato Tanooka a soulevé l’émotion dans tout le Japon.
L’enfant, que ses parents excédés avaient fait sortir de leur voiture le 28 mai, a été retrouvé vendredi à 5,5 km de là, dans un camp d’entraînement militaire où il s’était réfugié. Quelque 200 soldats, pompiers, policiers et bénévoles s’étaient mobilisés pour les recherches. (…)
Après avoir été laissé en bord de route, le garçonnet, en pleurs, avait tenté de rattraper la voiture de ses parents mais s’est égaré et s’est dirigé dans la direction opposée (…)
Craignant de s’aventurer dans la forêt, il a marché environ cinq heures dans le noir le long d’un chemin jusqu’à ce qu’il parvienne à un abri sur le terrain militaire. Ses parents ont assuré être revenus sur les lieux quelques minutes plus tard, mais le garçon avait disparu.
Yamato, qui n’a bu que de l’eau pendant tout son séjour grâce à un robinet situé à l’extérieur du local où il s’était abrité, est apparu en bonne santé bien qu’ayant, selon la presse, perdu deux kilos sur 22. Il a été transporté à l’hôpital pour y être examiné. Il devrait en sortir mardi, a indiqué un responsable de l’établissement, sans donner plus de détails. Toujours d’après des informations de presse, Yamato n’a rencontré âme qui vive jusqu’à ce soldat qui l’a découvert vendredi mais il gardait espoir, pensant que sa famille était partie à sa recherche.
Pour expliquer son geste, son père a indiqué qu’il était en colère car son fils, qui jetait des pierres sur des voitures, avait déjà récemment été réprimandé à l’école pour avoir frappé des automobiles avec un bâton. «J’ai voulu lui montrer que je peux faire peur si je me fâche», a-t-il relaté, évoquant sa «dignité de père». Il s’est excusé pour ce geste «excessif». La police locale a signalé le cas aux services de protection de l’enfance.
Mes mots dits sont mes amis si je fais des jeux de mots Mais maudits sont les mots mis en mode Je démago Ma main mise sur un style haut avant de lancer ma démo Ma mainmise sur un stylo n’est pas à vendre pour un magot
Ma chirurgie est précise tout comme du cristal de vaisselle Ma chérie rugit éprise mais crie si j’étale ma veste seule Ces mots mis bâtissent l’alliance de la flamme qui m’unit vers celle Dont l’anatomie en bas attise ma flemme universelle
Comment ça tchatche de ouf je m’en fous de rester incompris Commente sa chatte , sa touffe, je m’enfouis loin dans un con pris J’éjecte en jouant le pro sur mes propos les plus abjectes jacte jouissant sur la peau propre de ma micro langue objet
J’ai lâché les gaz je m’envole au hasard d’une montgolfière J’ai flashé Pégase en vélo lézardant des mondes trop fiers J’ai pas pu rétrograder la fusée s’est mise au galop Regardez moi m’amuser ça y est je deviens mégalo
RefraiN Des moments passés sans tricher pour éviter les morsures Des mots mentent pas assez pour s’enticher d’une mort sure Le lobe sert à ressentir des caresses bien trop douces et frêles Observe les s’en tirer en carrosse ces Duché, ces Alfred
Tete d’ane ou de mule appelle moi Baudelaire poitevin Ou baudet qui tete l’air de vaurien quand il boit le vin Mon estomac est mon foi , jamais ma plume ne simule Météomate sous mon toit meme la pluie n’est jamais si nulle
La vie teste nos cervelles pour qu’on lui dise « t’es si belle » La vitesse nous asservit, sens l’ overdose de décibels La cervoise coule bien tard au fond de ma gorge qui grince Mon cerveau sert le nectar quand il se saoule de Georges Brassens
Arrivistes, mercenaires, les réseaux sociaux brassent de l’air Rives tristes, guerres des nerfs, des sots si hauts crachent des glairs Des artistes prolifèrent n’étant que de vulgaires singeries Et vu les miettes qu’ils laissent, loin de leur beaux destins je ris
Rerain
Le mot rale sur l‘instru et glisse vers un nouveau couplet La morale nous instruit vers la ou tendre son beau cou plait Le matamore tend le drapeau pour honorer Robespierre Le mal d’amour attend la peau couronnée qu’une robe espere
Le sens fuit à toute allure jusqu’à perdre toute connaissance Le sang fut tout à l’heure amer, le doute n’est pas une conne essence Comme je déblatère sur un circuit appelle moi Ferrari Le cirque cuit des débats enterrés prouve que l’enfer arrive
Les cakes dans l’intestin pointent, attend donc que j’en moule un Les fakes te testent à un point, résistance de Jean Moulin A trop laisser pisser nous sommes un peu tous des collabos Récépissé pour les hommes, faudrait décoller des labos
Je suis le boucher des mots, je les casse dans mon abattoir Sens le sang de ma démo, j’ai la carcasse aléatoire C’est mon purgatoire, mon jardin secret, mon laboratoire C’est la que se crée, que s’élabore mon art oratoire
La fuite des cerveaux
Où sont ils donc passés Pourquoi ils disparaissent A peine on peut les croiser Quand on ouvre la presse C’est une espèce qui doit être bien peureuse Quand on tape sur leurs coquilles souvent elles sont toutes creuses
C’est pas le département mais on peut parler d’exode Tant les divertissements servent à suivre cette mode Laissons les se vider tous avides et à cran Laissons les vidéos défiler sur leur écran
C’est une espèce qui devient bien tranquille Si la pièce a du réseau pour son doigté tactile Fut un temps où elle tuait les crocodiles Désormais elle ne croque plus, elle est docile
Si servile qu’elle laisse ses empreintes gratuitement Sans même prendre la fuite elle se piège bêtement Le monde moderne fait bien baisser le niveau Et pour l’espèce humaine c’est la fuite des cerveaux
Miroir, miroir, dis moi qui est le plus con Celui qui piaille le plus chez ses pauvres garçons Les marseillais, les chtis, les anges ou certains rappeurs Alimentent la manie étrange de le vivre sans peur
Chez tous les jeunes addicts ya une odeur de bruler Leur ardeur est maudite, le mot bite les fait marrer Ils se branlent, leurs râles hantent des corps hideux et refaits Les corridors du grand vide sont un décor parfait
Et ça rêve de piscine, de pétasses peroxydées Où l’on entasse des liasses sans conscience, sans idées Décadence, des offenses, obsolescences programmées ça dessine une société de futurs croix gammées
ça se gave l’esprit comme une cervelle de moineau à qui on balance quelques graines pour faire son numéro Les étoiles se reflètent quand débordent les caniveaux Mais pour l’espèce humaine c’est la fuite des cerveaux
C’est une espèce qui croit au conditionnel Il parait qu’il parait que tout est sensationnel Ça se pourrait devient une preuve, un argument Ces intra-terrestres sévissent sur nos continents
Les souris prennent la taille des éléphants Le fromage du buzz s’empare même des enfants C’est fantastique comme l’Histoire se revend Complotistes et névrosés sont les nouveaux référents
C’est ptêtre la grève des greffes qui s’agrafe sur nos rêves Et c’est grave qu’on devienne l’esclave de nos cervelles qui crèvent Avant que le bout de nos doigts s’exprime plus que nos lèvres Faut imprimer que leurs écrans nous parquent sans aucune réserve
Alors je t’invite à sauter par-dessus la barrière Avant qu’il soit trop tard pour qu’on fasse marche arrière L’étau se resserre autour de la sortie du caveau Nos têtes s’enterrent dans le désert pendant que fuient nos cerveaux
A l’unis son
Depuis tout ptit j’voudrais parcourir l’univers Trouver une planète ou je saurai quoi y faire Sans effort ni effet me laisser graviter Ici sous le goudron ne coule que du gravier
C’est grave yeah tu voyages pas sans billet Tout devient bien trop lisse dans les rues de Poitiers Pourquoi prendre de la vitesse s’il n’y a pas de tremplin Je refuse ce monde ou tu ne bosses qu’à temps plein
Donnez-moi un bonne Terre, donnez moi du temps libre Une atmosphère sereine pour trouver mon équilibre Trop de toxs du taf qui ne bossent qu’à l’intox Trop de loques te taxent en mettant des gants de boxe
Ça monoxyde et dioxyde de Carbone Ça dit aussi qu’occis sont les cœurs vides des hommes Direction l’éclipse pour un monde sans police Laissez-moi sauter sur la sonde que l’on nomme Alunis
Sautons sur cette sonde Alunis sound ( refrain)
Arrivé sur cette terre, direct je me sens mieux Le gout sucré de l‘air est toxique pour les Dieux Tout est bariolé on ne miaule plus pour la mode Même les animaux ont le droit à la parole
Ça dandine des que le vent sifflent des mélodies Les arbres jouent les dandys sans craindre le moindre incendie Quand leurs feuilles tombent elles tournent formant des auréoles Si incandescentes d’or qu’on dirait des lucioles
Les abeilles nous butinent pour ambiancer le dance floor Le soleil s’assoupit pour repousser l’aurore Peu importe le style que tu break, que tu twistes L’essentiel c’est que tu décolles pour danser sur la piste
Tout le monde est son maitre, tout le monde secoue la tête Chaque petit centimètre est propice à la fête Tu peux vivre ici comme tu passerais le mur du son Toute la famille fourmille et sautille sur cette sonde
Sautons sur cette sonde, Alunis Sound(x4)
Trop de vibes qui sonnent sur cet asteroide De la weed bien high et la stéréo vibre Pas de grande gueule même si on a tous des choses à dire Ni excuse ni anathème, il y est interdit d’interdire
Ça fait Get Up dans les têtes, tout le monde les bras en l’air A chaque étape un set, ça déclame du Baudelaire En passant des fleurs épanouissent des slameurs Et moi toutes ces couleurs me mettent de bien bonne humeur
Ici le smile est un champignon contagieux Ça déteint sur Golum qui peut se passer de son précieux Prend l’étoile comme mario et PumpUp the volume Les vitamines d’agrumes ont transcendé les légumes
Vu ta mine déterrée de terrien qui ne sait plus quoi faire Je t’invite sur cette sonde pour vite quitter ton enfer Poète téléporte toi si tu veux te rendre service Toute une cohorte de délices t’attend aux portes d’ALUNIS
Uppercut
J’arrive dans tes oreilles comme sur le menton l’uppercut Aussi fort que Luther King quand ses vérités nous perturbent x2 La non violence c’est sur ne fait pas vendre de l’hyper tube Tous ces games sont illusoires j’espère que la au moins tu percutes
2018 bordel la vie ici suit son cours Les problèmes se réinventent pour faire de jolis discours On applaudit on crie puis on oublie on reload Les politiques nous redoute en servant les mêmes catalogues
Démagogues, mages en vogue, Chiens qui grognent, serrent des pognes Flics qui cognent, cancers drogues Sales bouledogues, faux dialogue
Casseroles, eau de Cologne Jeux de rôle et puis lorgnent Sans vergogne en charogne Innombrables idées connes
La liste n’est pas que longue le pire c’est qu’elle se répète Les pantalons se baissent et la masse se tient prête La bouche grande ouverte comme une urne qu’on asperge Sur nos petits égoïsmes avant de refermer l’piège
Liberté fille de pub, Vive l’individu La culture du consensus est devenue cause perdue Sur les sièges des assemblées ils ne sont qu’assidus Pour détrôner leurs voisins ou pires qu’ils finissent pendus alors j’arrive…
2 refrains
Hier une fille de 12 ans me parlait de monocouilles Qu’elle avait matées en se marrant sur une chaine youtube Comme si internet transformait nos cerveaux en foire fouille Génération prisonnière et c’est la France qui titube
Trop saoulée, ou sont les libérateurs de l’esprit Isolés, désolés, on glorifie ceux qui prient Ici prime le culte du cul et de la cyprine Aspirant nos idéaux l’avenir est à l’aspirine
Le passé a prouvé que l’homme n’était que décadent Et tout cela a commencé au premier jour des qu’Adam A pas rembarré Dieu même si c’était son parent Que son Eve pouvait être libre sans que ce soit dégradant
A trop chercher le paradis aux sources de son Eden Nos têtes vides se gonflent vite ainsi que nos bedaines pleines La France est un ballon de gaz tournant seule dans sa chambre An de grâce 2018 bientôt tous fils des cendres
Faute de rap
Je viens d’un bahut ou même les élèves ne connaissaient pas le rap Ça n’empêchait pas que les sixièmes soient pris pour des sacs de frappe Ambiance bled paumé de cambrousse ou les mobylettes dérapent Tous les gendarmes étaient saouls et ne nous lâchaient pas la grappe
Alors imagine pas le choc quand j’ai découvert cette cassette Assassin sur Nova nous parlait de sa formule secrète Neandertal de Goldman c’est comme si j’avais conquis le feu La puissance de leurs paroles oh oui c’est ça que je veux
Je me souviens de la tronche de mes potes tous fans de métal C’était pas de la musique pour eux c’était du bruit pour du bétail Patch de Mettalica dans le dos avec leurs vieilles vestes en jean J’étais en avance sur mon temps car je portais un jogging
Vise la dégaine aux premières de Ntm ou d’Iam Vêtements bariolés venant tout droit de l’oncle Sam Peace love unity having fun et verbal attentat Il s furent pour moi de grands gourous sauf pour leur coupe muleta
Comment ça tu viens du mellois_ faute de rap Tu n’as ni foi ni code ni loi_ faute de rap refrain Tu n’es ni un bboy ni un gangsta Faute de rap faute de rap faute de rap
Dans le dico c’était pas mis ce que c’était un possee Je ne venais pas de la rue mais ce n’était pas impossible De me fondre dans le moule jeunesse du monde de demain Alors pour m’y mettre j’ai du prendre un stylo en main
J’ai plongé dans ce mouvement car il accueillait bras ouverts Musique funk pour les punks c’était un véritable calvaire Ça groovait à mort Boney M, James Brown ou Sister’s Jackson Une bonne rythmique écoute comment ce get down résonne
Petit à petit ce son s‘est diffusé sur les radios Avec son flot commercial et d’innombrables idiots C’est pas que Skyrock qui a brisé tous nos idéaux Le rap : étiquette de gangsta beta dans le dos
Car c’est très vite devenu à qui serait le plus vrai Le plus fort des parvenus toujours l’exemple du plus mauvais Copyright des quartiers qui a bien connu la galère Intolérant qui divise, avide d’argent, identitaire
Refrain
J’y ai trouvé des poètes ne faisant pas que singer les states Trop de têtes fuitaient pour paraitre de parfaits esthètes Moi j’ai suivi mon parchemin tout en prenant de la distance En gardant des sons de Fabe/ ou du Saian dans la panse
Quand je pense à tous ces pansements à tout ce mercurochrome T’étonne pas qu’est c’est amer que je fais ma cure au micro Sinécure en mode cru tout comme quand j’étais môme Le vieux loup de mer a encore de la rage sous ses crocs
Alors sur les flows je rame tout en brandissant la grand voile L’astre en moi mon drapeau la poésie pour étendard J’ai du recul tout comme si je vivais sur une étoile Jamais mon exil ne m’emprisonnera tel un bagnard
Représente pour les solistes d’un bled paumé des Deux-Sèvres Le poète pouet poueteux du Poitou la pour te donner de la fièvre Onizuka lipstick des fleurs du mal sur les lèvres L’Animal sarcastique aime toujours torturer les lièvres
C’est quoi ça une fable du mellois ?
Beh les lièvres ça aime les carottes non ?
Et moi je me torture à faire la tortue depuis assez longtemps, faut bien franchir la ligne