Slam interscolaire

Chaque année, Onizuka organise un slam interscolaire rassemblant une plusieurs établissements du secondaire de la région Poitou-Charentes, désormais Nouvelle-Aquitaine.

La première édition a eu lieu en Charente en 2013, tout comme la dernière en 2022 qui a eu lieu à Montemboeuf et qui a rassemblé huit classes de quatre collèges différents…

Entre temps des éditions ont eu lieu à la Maison des Projets de Buxerolles (86) et rassemblent plus de 250 slameurs en herbe. D’abord sous la forme d’un tournoi où chaque établissement envoyait une équipe de 3, le slam interscolaire a évolué sous la forme d’une rencontre avec différents types de slam, mettant l’accent sur les slams collectifs pour que le plus d’élèves possibles puissent avoir une expérience scénique.

Chaque classe bénéficie entre 8h et 16h d’ateliers pour y participer, souvent appuyées par la DRAC qui soutient le projet.

Le jour de la rencontre, une ambiance de stade de foot entre les textes se superpose à un silence d’or pendant que les slameurs posent leurs slams sur scène. Tout simplement magique !!!

Serez vous les prochains à y participer?

SLAM intercollège de Charente 2013

« Mourir pour se vider »

Pédagogie des ateliers slam d’Onizuka

Le but c’est de rendre accessible et enrichir la déclamation poétique, du jeu de l’écriture et de la parole, à la performance scénique; par une pratique conviviale, vivante et interactive.
En somme, ces ateliers visent à respecter l’étymologie même du mot poésie (action de faire, création de textes) et lui donner une dimension slam dans le partage oral.

Pour cela, nous instaurons une ambiance conviviale en cercle pour favoriser l’écoute. Les premiers jeux sont simples, courts et oralisés histoire que chacun apprivoise sa voix en public. Ensuite les jeux concernent différents outils poétiques (allitérations, alexandrins, jeux de mots, etc…) servant la rythmique orale tout comme la forme écrite.
Les premières déclamations sont courtes (vers simples, quatrains) pour favoriser le coté vivant et rythmé de l’atelier. Puis une fois ces quelques outils acquis, nous passons à la constitution de textes à part entière, seul ou en duo, toujours avec une contrainte particulière sous forme de jeux ou de défis (placer des mots, contrainte orale; etc…)
Vient le premier tour de slam à proprement parler où tout le monde déclame son texte
Ensuite, nous travaillons l’oralité du texte sur des contraintes de prononciation, de ponctuation et de corporalisation.
Plus les séances avancent, plus on « slamifie » l’écriture avec des concepts (sur le thème, les sons, etc…) ou des contraintes à tendance oulipienne.

L’aboutissement d’un atelier slam est la prise du micro sur scène (dans ou à l’extérieur de la structure). Pour chaque participant (professeurs ou encadrants compris car on vous fait participer bien sur), ça reste généralement un souvenir tout à fait particulier, qu’on ait fait rire, qu’on se soit mis en colère, qu’on ait touché, qu’on ait fait pleurer, qu’on se soit  révêlé, qu’on ait marmonné ou encore qu’on ait été simplement surpris de ce moment de poésie vivante.

Un slam n’est jamais anodin…

 

« La fuite des cerveaux »