Spectacles

Depuis 2010, Onizuka a mis en textes et en scène (avec la complicité des enseignants) différents spectacles qui ont été produit sur différentes scènes de la région Nouvelle-Aquitaine.

Que ce soit en création libre sur un sujet ou avec l’ambition de slamiser une oeuvre déjà existante, la confection de spectacle a l’avantage de mobiliser un groupe dans son ensemble avec un objectif commun et de s’affranchir également des règles classiques du slam en introduisant de la mise en scène, des costumes, des accessoires et même de la musique.

Quelques exemples de ces spectacles:

  • en 2010 à la Hune à St Benoit, en première partie des rencontres chorales de la Vienne, devant 600 personnes, spectacle « Au fil du jeu » avec le partenariat d’Olivier Aucher qui rassemblait des collégiens et des résidents de l’Ehpad de Latillé (86). Une occasion de faire slamer Gilbert: 101 ans au compteur !!!
  • En 2016 au Tap de Poitiers devant 800 personnes, spectacle pour la remise du Prix jeunesse du roman contemporain pour le livre « Un monde sauvage » de Xavier Laurent Petit avec les collégiens de L’Isle-Jourdain.
  • En 2018 à la Grange St Michel de Confolens devant 100 personnes, spectacle autour des mots avec les 6èmes du collège Noel Noel de Confolens.
  • En 2021 devant 100 personnes, des jeunes du Lycée Agricole de Melle ont mis en slam un village rural imaginaire « Le Bidou » lors d’une slamédie musicale créée avec la complicité de la musicienne/chanteuse lyrique Julie Figueira
Spectacle au Tap en 2016
« Oh les boules Boulevard »

Différents types de projets

Sur cette page vous trouverez différentes finalités d’ateliers d’écriture et de projets qu’Onizuka mène et qui pourraient être mis en place si vous le désirez.

Cliquez sur les liens ci-dessous:

« Projet Rap Pass’Haj à Thouars »
slam interscolaire 2019 ( visages intentionnellement floutés)

Le slam dans les classes

Par Virginie Mege

TIRÉ DE LA PAGE
http://WWW.CAFEPEDAGOGIQUE.NET/LEMENSUEL/LENSEIGNANT/LETTRES/FRANCAIS/PAGES/2007/88_DOSSIERSLAM.ASPX

Poésie et Slam, même combat
Le Slam constituant l’expression d’une poésie originale, moderne et orale, pourquoi ne pas l’utiliser en classe et faire slamer les élèves ? L’idée est séduisante, encore faut-il savoir ce qu’est le Slam, identifier ce qu’il peut apporter dans le cadre de l’Ecole et imaginer comment on peut réellement l’intégrer dans les cours sans tomber ni dans l’exploitation-prétexte ni dans une démagogie stérile.

Le Slam est un « outil de démocratisation et un art de la performance poétique » explique la Fédération française de Slam Poésie (FFDSP). Il est un « lien entre écriture et performance, encourageant les poètes à se focaliser sur ce qu’ils disent et comment ils le disent ». Au départ, le principe du Slam est simple : après s’être inscrit, le slameur est invité à dire son texte en un temps limité (de trois à cinq minutes selon les scènes) et sans musique. Le public est indulgent et la récompense systématiquement acquise, le slameur se voyant offert un verre par le bar organisateur, quelle que soit la qualité de sa prestation. L’improvisation est permise mais la plupart du temps, le slameur travaille son texte en amont pour le scander avec perfection. Démuni de musique accompagnatrice, le Slam « a cappella » n’en est pas moins rythmé. Dans cette poésie de l’oral, les exploitations des sonorités et le pouvoir des mots sont à l’honneur. De quoi séduire, bien entendu, plus d’un professeur de français en quête d’un moyen de motiver ses élèves pour l’étude de la poésie.

Depuis environ deux ans, le Slam a investi les établissements scolaires, institutionnels et culturels français. Des médiathèques aux IUFM en passant par les bibliothèques, les théâtres, les établissements scolaires et les centres pénitentiaires, on semble le trouver partout. La Direction des Affaires Culturelles de la Mairie de Paris a d’ailleurs favorisé en 2006 les projets de Slam Productions, notamment de nombreux ateliers de Slam et d’écriture en milieu scolaire, au titre de « la culture, de la politique en faveur de l’égalité femmes / hommes et de la politique en faveur de la jeunesse ». Le site du CRDP de l’académie d’Amiens consacre quant à lui une « fiche technique » sur le slam et les expériences pédagogiques se multiplient. On peut s’interroger sur un tel engouement. Qu’apporte donc le Slam ? Pourquoi les écoles, collèges et lycées le plébiscitent tant pour les cours de français ?

Facile d’accès, peu contraignant, le Slam permet une nouvelle approche de la poésie ainsi qu’un travail de l’oral (en production et en réception) pour les élèves de primaire et les 6ème-5ème de collège. « Le slam c’est avant tout une bouche qui donne et des oreilles qui prennent. C’est le moyen le plus facile de partager un texte, donc de partager des émotions et l’envie de jouer avec des mots » précise le slameur Grand Corps Malade dont l’album Midi 20, véritable succès depuis mars 2006, s’est vu récompensé par deux victoires de la musique. Par le truchement du slam, les élèves sont donc invités à surmonter leur inhibition face à l’écriture et à découvrir la poésie.

Outre le côté ludique qui plaît aux plus jeunes, l’écriture slam présente aussi l’intérêt d’une sensibilisation concrète aux sonorités. Un professeur de français en témoigne dans un entretien avec le slameur dit « Vers Saint Rhétorique », de la S.L.A.M (Section Lyonnaise des Amasseurs de Mots) : « Ton intervention de trois heures devant mes élèves a été très bénéfique. Les allitérations, les assonances, les champs lexicaux… leur ont semblé tout à coup beaucoup plus concrets. Ils ont compris ce que signifiait la « musique des mots ». Tes exercices de slam devraient être intégrés aux manuels scolaires. » (1er février 2007). Les slameurs sont conscients de cette reconnaissance et ce même « Vers Saint Rhétorique » déclare : « A nos débuts dans le slam nous étions complètement décriés par les profs de français, entre autres. Ils n’étaient pas les seuls. Et la tendance s’est inversée. Maintenant les profs reprennent certains exercices pour intéresser les élèves à la langue ».

Il est vrai que les slameurs sont désormais régulièrement sollicités par les établissements scolaires. D’une manière générale, pour une intervention, il faut prévoir un slameur pour une dizaine d’élèves, l’atelier d’écriture étant facturé environ 50 euros de l’heure. Dans le cadre d’une scène slam, le budget s’élève à plus de 260 euros. Bien entendu, les prix varient selon les slameurs, les régions et la dimension du projet. Celui-ci reste en effet à définir.

Le Slam, plus qu’un moyen, devient parfois un réel objectif à atteindre. Ainsi certains professeurs n’hésitent pas à inclure le Slam dans une réelle pédagogie de projet. Les classes peuvent par exemple participer à des tournois de grande envergure, notamment au Slam Interscolaire organisé par la FFDSP dans la ville de Bobigny, le dernier en date du 26 au 30 juin 2007 ayant remporté un vif succès.

De façon plus modeste ou du moins dans une optique peut-être plus pragmatique et scolaire, le Slam peut être utilisé en fin de collège ou en lycée pour mieux comprendre la poésie engagée. De Melancholia de Victor Hugo dénonçant le travail des enfants du XIXème siècle industriel aux textes des artistes des banlieues d’aujourd’hui exprimant leur mal-être à coup de mots, il n’y a finalement qu’un pas, que le Slam aidera les élèves à franchir aisément. La visée argumentative demeure, la force de la mise en forme du langage reste omniprésente. Les professeurs peuvent envisager non seulement d’initier les élèves à l’écriture slam mais aussi les inciter à étudier des poèmes dits classiques, en les slamant. Le sempiternel exercice de récitation en prendra un sacré coup de jeune !

En fin de compte, slamer, n’est-ce pas revenir aux sources de la poésie antique ? Les slameurs eux-mêmes se réclament de la lignée littéraire traditionnelle et se considèrent comme de nouveaux poètes engagés. Il n’y a qu’à naviguer sur les sites Slam pour s’en convaincre. « Cocteau Molotov » de « La Tribut du Verbe » (à Lyon) explique par exemple que son pseudonyme est un « pastiche de Raskolnikov » puisé dans Crime et Châtiment. Il se définit comme un « artisan du mot », un « tueur à langages prêt à exécuter tout type de contrat poétique ». Cette même Tribut entend d’ailleurs « faire émerger le slam comme nouvelle discipline artistique. Les mots finissant toujours par sortir de leur définition, le slam devient un styloratoire ». Le slam est alors « un art basé sur des formes d’écritures et de déclamations poétiques renouvelées. Un art de dire en rythme ». Dans une démarche « poétique et scénique » la Tribut souhaite ainsi explorer « la terra incognita du slam, un pays redevenu vierge mais délimité par d’antiques bornes » car « la poésie slam est un croisement, une convergence de sources et de pratiques différentes ».

Pour ces slameurs, « la poésie n’est pas un vieil objet, une antiquité. Elle suit son temps en se déjouant de l’actualité. Elle est « mots-derne » en ce sens qu’elle fait circuler l’énergie des mots. Une énergie renouvelable. ». Le slam est, on le voit, à étudier alors comme mouvement culturel à part entière, au même titre que le romantisme ou le surréalisme. De plus, il ne renie pas ses racines. Poète oral contemporain, héritier de l’Antiquité, le slameur redevient le « fabricateur » de vers qui scande ses mots pour charmer son auditoire. Il y a là matière à réflexion pour les élèves et ceux-ci parviendront sans doute à mieux comprendre ce qui définit la poésie et ses origines.

Au-delà d’un simple phénomène de mode, le Slam est en train de devenir un véritable partenaire des enseignants de la langue française.
Il serait dommage de le nier…
et de s’en priver !

Historique

Onizuka anime des ateliers slam depuis 2007 dans la région Nouvelle-Aquitaine (Deux-Sèvres, Charente, Charente-Maritime, Haute-Vienne et Vienne) ainsi qu’en Indre et Loire et dans l’Indre.

Onizuka propose différentes formules à des classes ou à des groupes qui vont de l’initiation (6h) à l’approfondissement (16h) ou bien sur la création de spectacles ou de projets particuliers, ainsi que tout projet lié aux concours d’éloquence.

Une centaine de structures différentes ont fait appel à ses services et l’ont obligé à diversifier sa pédagogie et à l’adapter en fonction des publics rencontrés. Il s’est à la fois nourri de jeux déjà existants, d’échanges avec des enseignants, des gens du théâtre ou de l’improvisation, mais aussi a inventé de nombreux outils servant spécifiquement à l’écriture et/ou à la déclamation.

Son passé d’animateur l’aide à rendre ses ateliers rythmés et vivants. Le but n’est pas de rester à gratter une feuille seul à sa table, de favoriser les plus à l’aise, mais de vraiment amener une énergie collective, une curiosité individuelle sur ce que font les autres et un déblocage pour certains qui passera plus facilement par l’oralité que par l’écriture au départ. Cela est tout aussi valable pour les jeunes que pour les adultes.

Ses méthodes ont été reconnu par le milieu slam ( Salon européen de l’Education pour la Ligue Slam de France en 2010) mais aussi par les instances éducatives de la région, notamment la DRAC pour qui il a organisé déjà cinq slam intercollèges (2013–2015-2016-2018-2022) rassemblant différents établissements de la région Nouvelle-Aquitaine (anciennement Poitou-Charentes).

« Uppercut »
Slam intercollèges de Charente 2013

Il a surtout été appelé deux fois par le rectorat pour mener une formation auprès des enseignants ( 2015 et 2017) conjointement avec une autre slameuse Alice Ligier et un professeur agrégé de Lettres Kévin Saunders, lui même membre de l’association l’Astre en Moi.

En 2014, Onizuka a été aussi invité par l’université de La Rochelle pour un colloque intitulé « Lire et écrire en prison », afin d’apporter son témoignage sur les ateliers qu’il a mené dans les milieux carcéraux.

Il a aussi eu l’honneur d’être invité deux fois (2016-2018) à monter le spectacle pour la remise du Prix du roman contemporain-Jeunesse avec des jeunes et de faire jouer ces spectacles au TAP de Poitiers.

Slamaster

En fondant l’association l’Astre en Moi, Onizuka a voulu créer une scène slam pérenne sur Poitiers pour que tous les slameurs du coin (et ils étaient nombreux et talentueux) puissent avoir un espace d’expression. Onizuka anime des scènes régulières depuis 2008 sur Poitiers:

Comme le MC dans le milieu hiphop, le slamaster est celui qui organise et anime la soirée, installe une ambiance propice à l’écoute, de la bienveillance, mais aussi l’énergie nécessaire pour que les performances puissent se nourrir du public, de leurs rires tout aussi bien d’un beau silence quand l’émotion est là. Il faut savoir enchaîner d’un texte à l’autre, gérer le rythme, redynamiser , encourager ceux qui hésitent…. Un slam n’est réellement réussi que quand une nouvelle voix s’est fait entendre. Les novices partagent la même scène et les mêmes règles que les anciens.

« Alunissons« 

Il a été invité à animer des scènes pour des événements comme le Reims Slam d’Europe ou le championnat francophone de slam du Mans.

Et dans la région Nouvelle- Aquitaine, il a animé aussi des scènes ponctuelles sur Niort, Châtellerault, Parthenay, Chauvigny, Thouars, Confolens etc…. Ainsi que pour différents festivals comme Cirque en scène, le festival de L’imprévu ou les Expressifs etc….

Slameur

Le slam permet de jouer avec une large palette d’écriture, parfois engagée, parfois satirique, parfois technique ou l’on joue sur les sonorités. Par les mots, nous pouvons surprendre, émouvoir, faire rire, éveiller les consciences, le tout en 3 minutes, pas plus pour laisser la place à tout le monde.

« Je de mots »
Vainqueur Slam So What 2013 pour Poitiers (avec Ypnova, Amadeus et Doudouch’ka)

Slamer, c’est à plusieurs. Quelqu’un qui fait un spectacle avec ses textes ne slame pas. Slamer, ce sont différentes voix qui se font entendre, passer d’un univers à un autre, accepter le partage de la scène, 3 minutes pour se faire entendre et tout le reste à écouter les autres.

Marc Smith, le fondateur du mouvement, a créé un tournoi « le Slam Poetry » qui permet aux différents orateurs, aux différents poètes de participer à des compétitions dans un esprit de bienveillance. On dit dans le slam que le meilleur poète ne l’emporte jamais pour souligner l’aspect subjectif de la notation.

Onizuka a toujours privilégié les compétitions collectives et a quelques performances à son « palmarès »:

  • 2009 finaliste du tremplin slam Le Mans Cité Chanson
  • 2013 vainqueur du Slam So What de Paris avec Poitiers (Amadeus, Ypnova et Doudouch’ka)
  • 2014 vainqueur du Slamenco de Nantes avec Poitiers (Tom Tom et Doudouch’ka)
  • 2015 vainqueur du Micro de Bois d’Aubagne avec Poitiers (Harmonitare et Doudouch’ka)
  • 2015 finaliste Mons Slam d’Europe avec Poitiers (Sarah et Doudouchk’a)
  • 2016 vainqueur de L’école du Magret d’argent de Toulouse avec Poitiers (Kikief et Harmonitare)
Finalistes Mons Slam d’Europe 2015

Ses débuts

« Vinyle »

Onizuka découvre le slam en 2000 via le film du même nom de Marc Levin. Il déclame ses premiers slams en 2003, avant de fréquenter ses premières scènes bordelaises à la Dibiterie en 2004…

Pour lui, c’est une révélation… Aussi bien inspiré par la chanson française, la poésie que par le rap, il trouve au sein de la scène slam émergente alors en France une liberté d’écriture et une liberté d’expression qui n’ont pas à s’affranchir de codes particuliers. Le virus est alors semé….

Onizuka au lancement la Ligue Slam de France à Reims en 2009

 Il cofonde avec Kévin Saunders (Kikief) l’association L’Astre en Moi en 2007 qui a implanté le mouvement à Poitiers et en région Poitou-Charentes (Nouvelle-Aquitaine).Il devient slamaster de la première scène pictave en 2008 sur le campus de Poitiers au Grand Kfé qu’il animera jusqu’en 2015. Il commence aussi à animer ses premiers ateliers d’écriture.

Il est le coach de l’équipe qui finira 3ème du Grand Slam National en 2008, participe au Slam Massacre au Confort moderne (avec notamment D’ de Kabal et Rouda) en 2008, se qualifie pour la finale du tremplin Slam Le Mans Cité Chanson en 2009 qui deviendra le championnat francophone de slam quelques années plus tard.

  En 2009, avec cinq autres slamasters Français, il fonde la Ligue Slam de France.

Ateliers d’écriture pour des associations

Que ce soit pour des ateliers, des performances, des démonstrations, des festivals ou l’animation de scène, Onizuka a croisé de nombreuses associations sur son parcours avec qui il a collaboré:

L’amie zik, Apemen, Poitiers Jeunes, Mayouri, Associo, Amac, Radio Pulsar, France Terre d’Asile, ATD quart Monde, Cirque en scène, les amis du Château d’Avanton, Kurioz, Un Hôpital pour les enfants, Compagnie de la dernière minute, etc…

Revue de presse

La Jarre sacrée du slam Français à Poitiers

Slam Intercollège de Montembeuf

LEP Chef-Boutonne (79)

Jeunes et malentendants (86)

Slam à l’abbaye de Celles/Belle (79)

Collège Jules Verne (86)

Les collégiens de Blanzac (16)

Spectacle à Blanzac (16)

Retour à Blanzac (16)

La bibliothèque de Buxerolles(86)

Slam intercollège de Charente

Les anciens de Confolens (16)

Les collégiens de Latillé (86)

Les jeunes de la maison des Projets de Buxerolles(86) …. et plus encore

Collège de Fontanes à Niort (79)

7 à Poitiers (page 20)

Pédagogie des ateliers slam d’Onizuka

Le but c’est de rendre accessible et enrichir la déclamation poétique, du jeu de l’écriture et de la parole, à la performance scénique; par une pratique conviviale, vivante et interactive.
En somme, ces ateliers visent à respecter l’étymologie même du mot poésie (action de faire, création de textes) et lui donner une dimension slam dans le partage oral.

Pour cela, nous instaurons une ambiance conviviale en cercle pour favoriser l’écoute. Les premiers jeux sont simples, courts et oralisés histoire que chacun apprivoise sa voix en public. Ensuite les jeux concernent différents outils poétiques (allitérations, alexandrins, jeux de mots, etc…) servant la rythmique orale tout comme la forme écrite.
Les premières déclamations sont courtes (vers simples, quatrains) pour favoriser le coté vivant et rythmé de l’atelier. Puis une fois ces quelques outils acquis, nous passons à la constitution de textes à part entière, seul ou en duo, toujours avec une contrainte particulière sous forme de jeux ou de défis (placer des mots, contrainte orale; etc…)
Vient le premier tour de slam à proprement parler où tout le monde déclame son texte
Ensuite, nous travaillons l’oralité du texte sur des contraintes de prononciation, de ponctuation et de corporalisation.
Plus les séances avancent, plus on « slamifie » l’écriture avec des concepts (sur le thème, les sons, etc…) ou des contraintes à tendance oulipienne.

L’aboutissement d’un atelier slam est la prise du micro sur scène (dans ou à l’extérieur de la structure). Pour chaque participant (professeurs ou encadrants compris car on vous fait participer bien sur), ça reste généralement un souvenir tout à fait particulier, qu’on ait fait rire, qu’on se soit mis en colère, qu’on ait touché, qu’on ait fait pleurer, qu’on se soit  révêlé, qu’on ait marmonné ou encore qu’on ait été simplement surpris de ce moment de poésie vivante.

Un slam n’est jamais anodin…

 

« La fuite des cerveaux »

Ateliers d’écriture pour les anciens en Ehpad

Confier ses souvenirs, comparer les époques, confronter des vocabulaires, des manières de dire le mot, les ateliers avec les anciens sont toujours des rencontres et des échanges pleins de richesses.

Encore peu démarché par Onizuka, parmis les quelques projets qu’il a mené, il se souvient tout de même des mots de Gilbert (101 ans) dans la salle de la Hune à Poitiers lors d’un spectacle joué en première partie des rencontres chorales de la Vienne et qui rassemblait des jeunes du collège de Latillé et des résidents de l’EPHAD EN 2010: « Je me souviens de ces jeunes bergères/ Qui venaient à la messe le dimanche/ Vêtues de leurs robes légères/ Je leur offrais des bouquets de pervenche »

Depuis, il a notamment mené des ateliers en Deux-Sèvres et à Confolens (16).

Ateliers d’écriture pour des centres pénitenciers

Dès le départ de ses activités d’animateur d’atelier slam, Onizuka a été invité à intervenir en milieu carcéral à l’occasion de festivals (Voix Publiques en 2009), de projets (Dis moi dix Mots), à l’initiative du Genepi, directement par la PJJ, par l’université de La Rochelle (association Synapse) pour un colloque sur « Lire et écrire en prison » ou encore par le CAMJI:

_ Centre Pénitentiaire de Vivonne (86)

_ Prison de la Pierre-Levée de Poitiers (86)

_ Maison d’Arrêt de Niort (79)

_ Maison d’Arrêt de Rochefort (17)

_ Maison Centrale de St Martin de Ré (17)

Ateliers d’écriture pour des structures socioculturelles

Les ateliers dans ces structures peuvent s’adresser à des publics de tout âge. C’est bien souvent le fait qu’il puisse s’y mélanger des enfants, des ados, des adultes et des anciens qui peut donner toute la richesse de l’atelier.

Centres socioculturels

Thouars (79), Buxerolles (86), 3-Cités/ M3Q/ Local/ Beaulieu/ Couronneries/ St Eloi/ La Blaiserie à Poitiers (86), St Varent (79), Clou-Bouchet à Niort (79), FJT Atlantique à Niort (79), FJT La Roulière de Niort (79), FJT de Parthenay (79), Résidence Habitat Jeunes Kennedy à Poitiers

Médiathèques et bibliothèques

Poitiers ( médiathèque François Mitterrand, Couronneries, Capsud, 3 Cités)

Buxerolles (86)

Niort ( CAC et Clou Bouchet)

Sainte Blandine (79)

Confolens (16)